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Photo: IDS/Verdun Hebdo - Sophie Poisson


Les trois amis d’enfance Julie Durocher, Alexandre Lanthier et Jean-François Sénéchal ont à nouveau mis leurs enfants en scène pour un troisième album jeunesse qu’ils publient dans leur édition Jules La Mouche. L’histoire revient à Verdun, à l’école primaire Notre-Dame-de-Lourdes, où se déroule une enquête pour retrouver un fantôme.

Pour l’écriture de l’album, les trois professionnels se réunissent, décident quelle sera l’histoire et où elle se déroulera. Le scénario photo est alors réalisé par la photographe Julie, accompagnée du directeur artistique Alexandre qui peaufine ensuite le scénario avec l’auteur Jean-François. Ce dernier se met à l’écriture, puis avec Alexandre, il fignole l’histoire. C’est alors que les séances photo se font suivies du montage final qui permet à Jean-François de réécrire l’histoire.

«L’objectif est de coller le texte en mouvement avec une image fixe. C’est être complémentaire pour toujours aider le récit puisque c’est un album photo», résume M. Lanthier.

Si lors des premiers albums, ils déléguaient certaines tâches liées à la charte graphique, les entrepreneurs étaient présents à chacune des étapes de cette troisième parution, jusqu’à l’impression.

Pour être complètement libre dans leurs créations, ils ont développé leur propre maison d’édition et ils n’ont pas recours aux subventions. Un choix qui semble leur réussir puisqu’ils ont vendu 3 000 exemplaires de leur premier album, 2 000 de leur second et déjà 1 000 de leur troisième qui est sorti au début du mois.

«Le dernier a été beaucoup plus facile à faire en termes de réalisation parce qu’on a la forme et que c’est tout le temps la même puisque c’est une série, avec des personnages qui sont développés, souligne M. Lanthier. Par contre, comme les enfants ont grandi [9 et 11 ans], l’histoire est plus complexe, donc ça a demandé plus de choses, comme réaliser des articles de journaux et les faire vieillir.»

Histoire
L’album intitulé L’enquête secrète du fantôme de l’école se déroule dans l’école des enfants de Julie et d’Alexandre, Éloi et Renaud.

«L’école, c’est intéressant, c’est un milieu super riche. Ça veut dire quelque chose pour tout le monde, parents comme enfants. C’est en même temps une opportunité de faire participer la communauté», souligne Mme Durocher.

Certains personnages du premier album sont donc de retour, comme l’homme fort qui joue le concierge, ou encore le souffre-douleur des enfants, M. Lagacé. La particularité de cette série est d’avoir des personnages qui vieillissent au fil du temps, mais les histoires se veulent intemporelles, sans cellulaire par exemple.

Les récits mélangent réalité et fiction. Par exemple, les enfants sont vraiment allés dans une salle d’archives, mais ce n’était pas celle de l’école, plutôt celle de la Société d’histoire et de généalogie de Verdun.

Mme Durocher passe présentement dans les classes de l’établissement scolaire pour faire la lecture. Sans faire la morale, elle évoque les différents thèmes développés à travers chacun des albums. Dans le premier, il s’agissait de la solidarité/des apparences; dans le second, de la mémoire/des racines; dans le dernier, du don de soi.

Et déjà, les réflexions portent sur le prochain. «On n’a pas touché à l’eau vraiment, pourtant ça fait partie de Verdun et du Québec, reconnaît M. Lanthier aux côtés de sa conjointe qui évoque aussi les camps de vacances. La seule chose qu’on a à date, c’est le fleuve qui est dessiné [sur la couverture intérieure], mais on n’est pas rentré dans le sujet.»

L’objectif est d’avoir un quatrième album publié l’automne prochain.

Nom
Jules est le surnom de Julie et La Mouche est le surnom d’adolescence d’Alexandre. «On cherchait un nom sympathique qui personnifierait un peu l’entreprise et l’entreprise, c’est nous à la base», explique Mme Durocher. Son conjoint ajoute qu’il a un passé en sciences, ce qui l’incitait notamment à avoir une entreprise locale et écoresponsable. Il précise que d’autres significations ont été développées au fil du temps, dont celle qui dit que la mouche peut être en même temps fatigante et nécessaire.

Pour plus d’infos.

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