Soutenez

Envolée pour le cadet Cordelier

Le cadet Cordelier est aux côtés de sa commandante.
Rattaché à l’Escadron 564 Blériot, Oihan Cordelier a pu obtenir sa licence de pilote privée grâce à une bourse des cadets de l’air et à la formation de son instructeur, Lous-Félix Taschereau. Photo: Gracieuseté

Le cadet de 17 ans Oihan Cordelier a maintenant son brevet de pilote privé. Grâce à une bourse octroyée aux jeunes qui se démarquent par des résultats académiques exceptionnels, le Verdunois a pu compléter sa formation du Centre d’instruction d’été des cadets de Saint-Jean, donnée dans une école de Saint-Honoré-de-Chicoutimi, à Saguenay.

Le cours de sept semaines comprend des formations théoriques, sur simulateur et environ 50 heures de vol à bord d’un avion monomoteur Cessna-150. «Tous les jours, nous allions voler et tous les jours nous avions des cours. C’était des journées assez chargées», se rappelle le cadet Cordelier.

Afin d’obtenir sa licence, l’adolescent devait réussir l’examen officiel de Transport Canada. «Le cours est assez difficile et condensé, il y a beaucoup de matière à assimiler, explique-t-il. L’examen est là pour s’assurer que les cadets arrivent à suivre le rythme.»

Oihan Cordelier et son instructeur.

Les instructeurs expérimentés ont su lui donner les outils nécessaires afin d’obtenir sa bourse. «Après tout, ça reste une compétition à travers le Québec et une partie d’Ottawa, et on sélectionne ceux qui ont le mieux réussi. Il faut donc savoir se démarquer», souligne le jeune cadet.

La formation de pilote privée qu’il a suivie a permis d’obtenir sa licence en août. «C’était le meilleur été de ma vie», s’exclame Oihan.

Passion

Même s’il aimait déjà les avions plus jeune, c’est à 13 ans que Oihan Cordelier s’est lancé dans l’aventure en s’enrôlant dans les cadets. «C’est ma mère qui m’a montré le programme, alors qu’elle revenait du boulot, raconte-t-il. Elle m’a indiqué que je pouvais avoir mes licences de pilote et à ce moment-là, j’ai complètement accroché.»

Oihan Cordelier est très reconnaissant vis-à-vis l’Escadron 564 Blériot, situé dans Saint-Henri, qui lui a offert une préparation hors pair pour son accomplissement. Il a d’ailleurs pu compter sur un nouveau commandant ainsi qu’une nouvelle équipe, qui ont fait passer le nombre de cadets de 15 à 40 en un an.

Il ne fait pas de doute que l’aviation, qui est domaine sérieux, passionne l’adolescent qui s’y sent à sa place. «Ce que j’aime, c’est qu’il y a une grande liberté. Je me sens libre, dit-il. Ce n’est pas parce qu’on est mineur qu’on ne respecte pas les règles.»

À court terme, il aimerait devenir instructeur de planeur, le type d’avion avec lequel tous les cadets ont l’occasion de se familiariser. Il envisage aussi aller chercher sa licence commerciale. «L’aviation pour moi c’est une passion. J’aimerais travailler dans ce domaine, mais je ne sais pas encore où précisément», conclut-il.

C’est la deuxième bourse qu’obtient le Verdunois. Il avait suivi une formation de pilote planeur, durant l’été 2018.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.