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Échange étudiant entre Vancouver et une école de Verdun

Les deux adolescentes se tiennent dans leurs bras.
Mia Deslonchamps et Gillian Barron se sont rencontrées pour la première fois il y a deux semaines. Elles se retrouveront au mois d’avril alors que toute la classe de Verdun visitera Vancouver. Photo: IDS/Verdun-Hebdo - Katrine Desautels

Pour une deuxième année consécutive, les élèves de premier secondaire du programme Odyssée de l’école secondaire Monseigneur-Richard de Verdun ont participé à un échange étudiant avec leurs vis-à-vis de Vancouver. Mia Deslongchamps a déjà hâte de retrouver sa nouvelle amie, Gillian Barron.

Après avoir communiqué par courriel et par vidéoconférence depuis le début de l’année scolaire, les élèves ont pu enfin se rencontrer en personne le 1er février.

«C’était un petit peu malaisant. Par exemple, je ne savais pas qu’elle était aussi grande», lance Mia Deslongchamps.

Elle affirme que la gêne s’est rapidement dissipée et qu’elles se sont bien entendues tout de suite.

«Si on avait fait l’expérience quand il y avait moins de téléphones et de contact, sûrement que j’aurais trouvé ça plus stressant, raconte l’adolescente. Mais [avec la technologie], ç’a aidé à se connaître.»

Dormir dans la même chambre a contribué à tisser des liens plus forts et développer une complicité plus vite, selon Mia.

Apprentissages

La Verdunoise de 13 ans est un peu stressée d’aller à Vancouver au mois d’avril parce qu’elle estime ne pas avoir un anglais parfait. Le programme lui permettra de faire des apprentissages en immersion.

Même constat du côté de Gillian Barron. «J’étais nerveuse à propos du français avant d’arriver, dit-elle. On parle [en français] en classe, à Vancouver, mais ici c’est 24h/24. Au final, ç’a vraiment bien été.»

Après avoir patiné, glissé, pratiqué le trampoline au complexe iSaute à Brossard, mangé de la poutine à la Banquise, visité le café des chats Chato à Verdun et fait du tourisme à Québec ainsi que dans le Vieux-Montréal, les deux adolescentes tirent quelques leçons de cette expérience.

Gillian Barron a remarqué que le rythme de vie était moins effréné à Montréal que chez elle, à l’autre bout du Canada. «Les gens ici prennent plus leur temps de manière générale», constate Gillian.

La température reste tout de même l’un des éléments les plus contrastants avec la Colombie-Britannique. Il faut souligner qu’elle a quitté Montréal en pleine tempête de neige, une des plus grosses de la dernière décennie.

Si c’était à refaire, les deux filles recommenceraient l’expérience. «Ça va nous permettre d’apprendre une autre culture et de savoir qu’il y a des gens qui ont une autre manière de vivre», explique Mia Deslongchamps.

Les deux nouvelles amies sont tout de même tristes de devoir se quitter. « Avec quelqu’un qui habite aussi loin, on sait qu’il y a peu de chance qu’on se revoit après», souligne Mia.

«Quand on sera plus vieille, on pourra regarder en arrière et se souvenir que c’était vraiment fun et vouloir le refaire avec d’autres générations», conclut Gillian.

Les deux adolescentes pensent que c’est important de prendre un risque, même si l’expérience peut paraître déroutante au début.

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