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Murale dans Verdun: une rentrée en couleur à l’école Lévis-Sauvé

Murale sur plusieurs façades de l’école Lévis-Sauvé.
La murale de l’école primaire Lévis-Sauvé s’étend sur plusieurs façades de l’établissement de la rue Willibrord. Photo: Gracieuseté Olivier Bousquet

Les façades de l’école primaire Lévis-Sauvé ont de nouvelles couleurs. Une murale a été peinte sur l’établissement de la rue Willibrord, à Verdun, par le Péruvien d’origine Peru Dyer Jalea.

L’artiste a entamé son travail au début du mois d’août. Pour lui, peindre un mur d’une école fait partie de sa mission auprès des enfants.

«Bien que nous sachions très peu les effets de l’art sur nous, j’espère que cela inspirera [les jeunes] à créer de l’art pour eux-mêmes et peut-être même élever leur conscience à devenir des alliés pour améliorer notre monde», affirme le muraliste international qui œuvre à Montréal depuis près de 20 ans.

«Enraciné dans le positivisme, mon travail vise à guérir et à élever le moral des gens en transformant des lieux négligés et souvent oppressifs en espaces sûrs, ludiques et imaginatifs.» – Peru Dyer Jalea

MU lui a proposé le projet, accepté l’an dernier. L’organisme intervient particulièrement auprès des jeunes par des initiatives qui touchent l’art mural.

«L’idée est d’embellir un milieu de vie et de travailler avec les jeunes du quartier», admet la cofondatrice, directrice générale et artistique de MU, Elizabeth-Ann Doyle.

La murale permet donc de moderniser la bâtisse grâce aux couleurs et au style de l’artiste. Peru Dyer Jalea qualifie son œuvre de casse-tête.

«Ce sont des formes géométriques simples, des lignes épurées adaptées à n’importe quel espace et une utilisation de couleurs primaires qui évoquent la simplicité de l’enfance», explique-t-il.

La murale couvre plusieurs murs, s’étendant du devant de l’établissement scolaire à l’arrière, où elle donne sur la cour de récréation. «Cette école méritait un peu d’amour», souligne Mme Doyle.

Découverte

Le projet de MU vise également à permettre aux jeunes qui éprouvent certaines difficultés de pouvoir travailler en équipe ainsi que de découvrir de nouvelles disciplines qui ne s’apprennent pas nécessairement à l’école.

«Avec la réalisation de [murales] en groupe, il y a des apprentissages formels et techniques qui sont liés à l’art mural», explique la directrice de MU.

Des artistes qui collaborent avec l’organisme, comme des peintres, des illustrateurs, des concepteurs de jeux vidéo et des graphistes, donneront des ateliers. «Ils vont aussi parler de leur propre parcours académique et de leur développement professionnel», précise Mme Doyle.

Le projet de l’école Lévis-Sauvé est soutenu en partie par le Programme d’art mural 2020 (PAM) de la Ville de Montréal. Le montant octroyé est de 49 000$.

Il s’agit de la septième murale dans Verdun, mais la sixième réalisée dans le cadre du PAM.

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