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Entente à l’amiable pour le plancher danse du parc Georges-O’Reilly

La piste de danser près des Serres municipales de Verdun. Photo: Facebook

Le litige entourant l’aménagement du plancher de danse du parc Georges-O’Reilly a finalement été réglé. L’entrepreneur Environnement Routier NRJ sera responsable des travaux correctifs et de ses coûts selon l’entente à l’amiable avec la Ville de Montréal.

Après avoir de nouveau entamé des pourparlers, les partis ont trouvé un terrain d’entente sur l’imbroglio, au mois d’août. L’arrangement a été conclu sans aucune reconnaissance de responsabilité et dans le but d’éviter les frais rattachés à un litige. Le procès était fixé cette année à la mi-septembre.

La piste de danse du parc Georges-O’Reilly accueille en moyenne 3000 danseurs par semaine lors de la haute saison.

L’entente prévoit que la Ville paiera à Environnement Routier NRJ la somme de 24 700$ à titre de retenue contractuelle et pour des travaux additionnels. Pour sa part, Environnement Routier NRJ renonce à sa réclamation de 2 100$. L’entreprise s’engage aussi à faire effectuer les travaux correctifs conformément aux exigences de la Ville et à assumer la balance des coûts reliés à ces travaux, évaluée à 34 800$.

Rappelons qu’il y a trois ans, Environnement Routier NRJ a intenté un recours de 17 800$ contre la Ville de Montréal. Un an plus tard, la ville-centre déposait une demande de 104 000$ contre l’entrepreneur en construction.

Contexte

Ces recours portent sur la conformité des travaux. En 2015, l’arrondissement a octroyé un contrat de 142 000$ à Environnement Routier NRJ pour des travaux de reconstruction du plancher de danse au parc Georges-O’Reilly. Victime de sa grande popularité, la surface lisse s’était dégradée et à certains endroits des dalles étaient affaissées.

Toutefois, après avoir examiné le chantier, l’arrondissement avait dressé une liste dans laquelle elle dénonçait plusieurs anomalies sur la surface du plancher. On y notait une délamination du béton et des écaillages à la surface. «En raison de la non-conformité des travaux, la réception provisoire des travaux n’a jamais été prononcée», peut-on lire dans un document de l’arrondissement. Le maire de Verdun, Jean-François Parenteau avait souligné à l’époque que le revêtement n’avait pas tenue une saison entière.

Puisque les parties n’arrivant pas à s’entendre sur la question des travaux correctifs, l’entrepreneur avait intenté un recours contre la Ville pour réclamer la libération de la retenue contractuelle et le paiement de certains travaux additionnels. La ville-centre a ensuite déposé une demande contre Environnement Routier NRJ réclamant le coût des travaux correctifs temporaires déjà effectués et la valeur estimée des travaux correctifs permanents.

On ne sait pas encore quand exactement les travaux correctifs permanents seront effectués.

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