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«D’où je viens»: Verdun comme on ne l’a jamais vu

Photo: Éric Varasifsky Arr. Verdun/Collaboration spéciale)

Plus de 438 spectateurs ont vu le film de Claude Demers intitulé «D’où je viens», présenté à l’auditorium de l’école secondaire Mgr-Richard, le 15 avril dernier. Ce documentaire tourné à Verdun a suscité beaucoup d’intérêt des cinéphiles, dont certains ont sacrifié le match de hockey Canadiens vs Sénateurs afin d’assister à cette projection de film.

«Le film n’est pas un documentaire sur Verdun mais un film tourné à Verdun», a tenu à préciser le réalisateur Claude Demers aux spectateurs qui le questionnaient. Celui-ci n’avait pas comme but de décrire l’arrondissement en montrant systématiquement tous les sites caractéristiques et les statistiques correspondantes.

En fait, le réalisateur revisite le quartier de son enfance à travers deux jeunes garçons, Bastien et Cédric. Claude Demers n’a pas eu la vie facile dans son enfance, il ne le cache pas. Ses personnages portent en eux le questionnement du cinéaste dans le décor magnifié de Verdun avec son bord de l’eau, ses grandes herbes, ses ruelles vertes et ses rues bordées d’arbres.

Claude Demers a quitté Verdun à l’âge de 19 ans, et lorsqu’on lui a posé la question, reviendriez-vous à Verdun? Le cinéaste a répondu «oui» sans hésitation.

Parmi les spectateurs qui ont vu le film «D’où je viens», et ont écouté avec enthousiasme, les explications du réalisateur, on retrouvait des membres du conseil d’arrondissement, dont le maire Jean-François Parenteau et les conseillers Marie-Andrée Mauger et Pierre L’heureux.

Jouer son propre personnage
À 15 ans Bastien est fier de sa participation d’une durée de plus de six mois au tournage du film de Claude Demers. L’adolescent espère jouer dans d’autres films. Covedette avec son ami Cédric, Bastien était présent à la projection en compagnie de son père adoptif, René Davidson. «J’habite maintenant à Saint-Lin des Laurentides mais j’espère revenir à Verdun», confie le jeune garçon qui adore ses parents adoptifs mais qui souhaite revenir dans le quartier de son enfance, là où cette famille d’accueil l’a reçu pour ensuite l’adopter officiellement. Parlant de son avenir, Bastien-Xavier Landry-Miron dit: «j’ai adoré mon expérience de tournage et j’espère faire du cinéma plus tard».

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