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Des mesures sanitaires assouplies dans les camps de jour de Villeray

Les mesures sanitaires dans les camps de jour de Villeray sont assouplies. Photo: Gracieuseté/Ève-Lyne Bertrand

L’assouplissement des mesures sanitaires est un baume pour les camps de jour dans l’arrondissement Villeray—Saint-Michel—Parc-Extension. Après un été 2020 compliqué, ceux-ci reprennent leurs opérations en espérant retrouver une certaine normalité.

«L’an dernier, c’était difficile de trouver du monde, raconte Catherine Rousseau, coordonnatrice externe au volet culturel du centre Lasallien de Saint-Michel. On avait embauché des jeunes pour être animateurs, mais plusieurs nous ont quittés à la dernière minute vu qu’ils avaient un proche avec un problème de santé. Ils ne voulaient pas prendre de risques.»

Heureusement, le centre a été en mesure de compléter son équipe de huit animateurs pour le volet culturel en mars dernier.

Pour la plupart des camps de jour du quartier et du Québec en général, les mesures sanitaires sont moins sévères que celles imposées l’été dernier. Selon le guide des mesures de la COVID-19 de l’Association des camps du Québec, le port du masque pour les enfants n’est plus obligatoire et la distanciation de 1 m entre les enfants d’un même groupe-bulle a été abolie. Toutefois, la distanciation sociale de 2 m entre des jeunes de deux groupes-bulles différents est maintenue.

Pour les moniteurs, la distanciation sociale avec les jeunes sera aussi de mise. De plus, le port du masque est obligatoire à l’extérieur et à l’intérieur si cette distanciation n’est pas en mesure d’être respectée.

«Je trouve ces assouplissements agréables pour les enfants, car c’était difficile l’an dernier. On devait souvent leur répéter de rester à 1 m de distance. Ce n’était pas toujours évident pour eux de s’en rappeler», affirme Pascale Guénette, cheffe de camp au Camp des Arts.

Augmentation du nombre d’inscriptions

Selon Mme Guénette, plus de parents se tournent vers le Camp des arts cette année. Plus de 55 enfants y sont inscrits par semaine.

Même son de cloche au centre Lasallien de Saint-Michel, où 85 enfants en moyenne sont inscrits par semaine en juillet.

«L’an dernier, je crois que les parents étaient plus frileux à inscrire leurs enfants étant donné que la situation de la COVID-19 était plus négative et incertaine à ce moment-là», opine Catherine Rousseau.

Des camps d’été réinventés en 2020

Lors de l’été 2020, le Camp des Arts et le centre Lasallien se sont réinventés afin d’offrir un service adéquat aux participants.

Habitué d’élaborer un spectacle multidisciplinaire à partir d’ateliers artistiques, le Camp des Arts a été obligé d’annuler ce spectacle en 2020 pour assurer la sécurité des jeunes.

«On est allé dans un format différent de style atelier. Le matin, on recevait les tout-petits pour des ateliers de chant, de théâtre et de danse. L’après-midi, on recevait les plus vieux», mentionne Pascale Guénette. Toutefois, cette modification n’a pas empêché les jeunes d’éprouver du plaisir et certains se sont inscrits cet été dans la formule régulière du camp de jour.

Du côté du centre Lasallien de Saint-Michel, les partenariats avec différents organismes de l’arrondissement ont permis au centre d’offrir une panoplie d’activités.

«La TOHU est venue nous offrir sur place des activités de cirque avec des animateurs de l’organisme. On en a eu un autre avec l’organisme la Guêpe, qui venait nous donner des ateliers de nature et de science. Au lieu de faire des sorties à l’extérieur, ce sont ces organismes qui venaient nous rendre visite», indique Catherine Rousseau.

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