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Écrasement d’un avion-cargo russe en Syrie: 39 morts

Photo: Google Maps
Rédaction - The Associated Press

MOSCOU — Un avion-cargo russe s’est écrasé en Syrie mardi, tuant les 39 personnes qui se trouvaient à bord, a annoncé le ministère russe de la Défense.

L’accident s’est produit au moment où l’appareil qui transportait six membres d’équipage et 33 passagers tentait de se poser sur une base aérienne russe. Toutes les victimes étaient membres de l’armée russe.

L’armée russe dit que l’avion s’est écrasé à seulement 500 mètres de la piste. Elle attribue la catastrophe à une erreur technique.

L’armée russe loue la base de Hemeimeem, près de la Méditerranée, au régime de Bachar el-Assad.

La base se trouve loin des affrontements armés, mais elle a quand même été bombardée en décembre.

L’armée russe a dit que l’appareil An-26 — un bi-moteur conçu par l’Union soviétique à la fin des années 1960 et qui demeure en service à travers le monde — n’a pas été attaqué, tout en précisant qu’une enquête aura lieu.

Par ailleurs, la violence a repris dans la Ghouta orientale au cours des dernières heures, entraînant l’interruption de la première livraison d’aide humanitaire à rejoindre la région en plusieurs semaines.

La Ghouta orientale est la dernière banlieue de Damas toujours contrôlée par les insurgés syriens.

Les camions d’aide arrivés lundi ont été contraints de repartir quelques heures plus tard, sans avoir été entièrement déchargés, quand les obus ont recommencé à pleuvoir. Il s’agissait de la pire explosion de violence depuis que le Conseil de sécurité des Nations unies a demandé une trêve de 30 jours à travers le pays.

Deux bilans, dont un fourni par l’Observatoire syrien des droits de la personne, à Londres, font état de 79 ou 80 morts. Quelque 400 000 personnes seraient prises au piège dans la Ghouta orientale.

Le Comité international de la Croix-Rouge a confirmé que le convoi d’aide humanitaire auquel elle participait avec l’ONU a été contraint de repartir avant d’avoir été entièrement déchargé, en raison d’une détérioration des conditions de sécurité.

Un dirigeant de la ville de Douma a dit que neuf camions ont dû partir en vitesse quand les bombardements et les frappes aériennes du régime se sont intensifiés lundi soir. Des armes chimiques pourraient avoir été utilisées en certains endroits.

L’agence humanitaire de l’ONU a dit que le convoi qui est arrivé à Douma était chargé de biens médicaux et de suffisamment de nourriture pour alimenter environ 27 500 personnes. L’agence a toutefois précisé sur Twitter que le gouvernement avait refusé le chargement de 70 pour cent des biens médicaux, qui n’ont pu être remplacés par d’autres produits.

Un représentant de l’Organisation mondiale de la Santé a dit que plusieurs équipements médicaux ont été rejetés lors de l’inspection obligatoire des camions — notamment les trousses chirurgicales, celles utilisées en traumatologie, l’équipement de dialyse et l’insuline.

Conséquemment, trois des 46 camions sont essentiellement vides, a déploré un représentant du Programme alimentaire mondial.

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