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Marine Le Pen propose le nom de Rassemblement national

French far right leader Marine Le Pen delivers a speech during the weekend's party congress in Lille, northern France, Sunday, March. 11, 2018. She will propose a name change for the National Front at this weekend's party congress to symbolize an identity makeover designed to lift the party from the political netherworld where it has dwelled since Le Pen's calamitous loss in France's presidential election 10 months ago. (AP Photo/Michel Spingler) Photo: AP

LILLE, France — Marine Le Pen propose de renommer le Front national, le parti français d’extrême droite cofondé par son père il y a 46 ans, pour le Rassemblement national, tentant d’ouvrir une nouvelle ère à la suite d’un revers important lors de la présidentielle l’an dernier.

La proposition de la chef du parti a conclu son discours de clôture du congrès de deux jours à Lille, berceau du Front national.

Le nom Rassemblement national doit être approuvé par les membres du parti dans un vote par correspondance.

Dans une autre décision tranchée, le parti a définitivement écarté Jean-Marie Le Pen. Les militants au congrès ont voté à 80 pour cent pour supprimer la fonction de «président d’honneur» qu’occupait M. Le Pen.

Jean-Marie Le Pen, qui a fondé le Front national en 1972 et qui l’a dirigé jusqu’en 2011, avait déjà été exclu du parti en 2015 par sa fille et chef de la formation, Marine Le Pen, en raison de ses propos controversés sur la Shoah. Il avait été maintenu à son poste de président d’honneur par une décision de justice, maintenant rendue caduque.

Marine Le Pen a par ailleurs été réélue présidente du FN. Elle n’avait aucune opposition.

Sous des applaudissements nourris, Marine Le Pen a fait valoir que la mondialisation et l’islamisation sont deux idéologies qui veulent dominer le monde.

Dans son discours de 80 minutes, la présidente du parti s’en est prise au président de la France, Emmanuel Macron, ancien banquier d’affaires, le présentant comme l’incarnation de la mondialisation que son parti combat.

Le modèle de M. Macron ne mène pas «à la libération, mais à l’aliénation», a-t-elle soutenu, déplorant l’absence de valeurs du président.

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