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L’ancien président de la Roumanie accusé de crimes contre l’humanité

FILE - In this Thursday, May 17, 2007 file photo, former Romanian President Ion Iliescu gestures during a meeting with foreign media in Bucharest, Romania. Iliescu, 85, appeared Wednesday, Oct. 21, 2015 before Romania’s top court, which is prosecuting him for crimes against humanity during a bloody anti-government protest 25 years ago, to hear charges connected to the violent repression of the June 1990 protest.(AP Photo/Vadim Ghirda, File) Photo: Vadim Ghirda/The Associated Press

BUCAREST, Roumanie — L’ancien président roumain Ion Iliescu a été accusé mardi de crimes contre l’humanité en lien avec les pertes de vie survenues pendant la révolution contre le régime communiste.

L’homme de 88 ans s’est présenté au bureau du procureur général pour prendre connaissance des accusations contre lui. Il n’a fait aucun commentaire.

M. Iliescu a pris le pouvoir en 1989, après la chute du dictateur communiste Nicolae Ceausecu.

Les procureurs prétendent que M. Iliescu, qui avait pris le contrôle de l’armée pendant le soulèvement, a échoué à prévenir «plusieurs situations» lors desquelles des gens ont perdu la vie inutilement.

Le président Klaus Iohannis avait autorisé la semaine dernière le dépôt d’accusations contre M. Iliescu, un ancien premier ministre et un autre dirigeant de haut rang.

Plus de 1100 personnes ont été tuées pendant l’insurrection, principalement après la chute de Ceaucescu et l’arrivée au pouvoir de M. Iliescu.

L’enquête portant sur les événements qui ont entouré la révolution progresse de manière intermittente. Seulement deux généraux ont jusqu’à présent été condamnés pour les pertes de vie et on ne s’entend pas pour dire s’il s’agissait d’une véritable révolution ou d’un coup d’État militaire.

Des enquêteurs militaires qui ont relancé l’enquête en 2016 affirment que les morts sont attribuables au «nouveau leadership politique et militaire» qui était prêt à tout pour rester au pouvoir après la chute de Ceaucescu.

Les procureurs prétendent que la presse officielle a diffusé de fausses informations pour semer la panique et affirment que plusieurs preuves concernant la révolution ont été détruites.

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