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Quinze mois de cauchemar évités sur une ligne très fréquentée du métro de New York

Photo: © Kena Betancur / AFP

Un plan de dernière minute va éviter la fermeture d’un tronçon d’une ligne très fréquentée du métro de New York, qui s’annonçait comme un cauchemar de quinze mois pour des centaines de milliers d’usagers.

Le projet initial prévoyait la fermeture pour travaux du Canarsie Tunnel, inondé lors du passage de l’ouragan Sandy en 2012, qui relie Manhattan à Brooklyn et par lequel passe les rames de la ligne L.

L’interruption aurait pénalisé des centaines de milliers d’usagers vivant à Brooklyn et se rendant chaque jour à Manhattan, en particulier depuis les quartiers branchés de Williamsburg et de Bushwick.

Selon les chiffres de la ville de New York, 275 000 des 400 000 utilisateurs quotidiens de cette ligne auraient été directement touchés.

Décidé à éviter cette fermeture, qui devait débuter fin avril, le gouverneur de l’Etat de New York Andrew Cuomo a mis en contact les départements d’ingénierie des universités de Cornell et de Columbia avec la régie des transports new-yorkais MTA pour tenter de trouver une alternative.

Ils y sont parvenus et ont dévoilé jeudi un nouveau projet qui permettra de maintenir ouvert le tunnel tout en réalisant les travaux, qui ne concernent pas la structure du tunnel mais essentiellement le câblage électrique.

La fréquence des trains devrait demeurer quasiment inchangée durant les travaux, prévus pour durer quinze à vingt mois, moyennant un coût qui ne devrait pas dépasser l’enveloppe initialement prévue, a indiqué jeudi Fernando Ferrer, président par intérim de la MTA.

Le nouveau projet prévoit le recours à des technologies déjà en service dans les métros de Londres ou de Singapour, mais encore jamais utilisées aux Etats-Unis, a expliqué le gouverneur lors de la conférence de presse.

Le système de pompage de l’eau va également être modernisé et sa capacité sensiblement augmentée pour empêcher que le tunnel ne soit de nouveau inondé en cas de nouvel événement climatique majeur.

Saturé, vieillissant, le métro de New York souffre d’un sous-investissement chronique depuis des décennies.

Le maire de New York Bill de Blasio et le gouverneur Cuomo se renvoient régulièrement la responsabilité de la situation.

Techniquement, le gouverneur contrôle la MTA car il nomme six des dix-sept administrateurs de l’agence, contre quatre seulement désignés par le maire.

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