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Trump préfère voir son fils jouer au soccer qu’au football 

President Donald Trump, center, first lady Melania Trump, right, and their son Barron Trump, left, walk out of the White House and head to Marine One on the South Lawn of White House in Washington, Friday, Feb. 1, 2019, for the short trip to Andrews Air Force Base in Maryland. The Trumps are heading to Florida for the weekend. (AP Photo/Susan Walsh) Photo: The Associated Press

En ce dimanche de Super Bowl, Donald Trump a reconnu qu’il aurait «du mal» à voir son fils cadet, Barron, jouer au football américain, en raison de la violence de ce sport, et qu’il était content de le voir s’épanouir en pratiquant le soccer.

Lors d’une interview diffusée sur CBS à quelques heures de la finale du championnat de football américain (NFL), le président s’est vu demander s’il laisserait son fils Barron, 12 ans, jouer à ce sport ultra populaire aux États-Unis, mais de plus en plus critiqué à cause de sa violence et des commotions cérébrales que subissent les joueurs.

«C’est une très bonne question. C’est très dur comme question. S’il le voulait, oui. Mais est-ce que je le pousserais vers ça? Non», répond Donald Trump, ajoutant que beaucoup de joueurs de NFL étaient de son avis.

«En fait, il fait beaucoup de soccer, il aime ça», poursuit le président.

«Beaucoup de gens, dont moi, pensaient que le soccer ne marcherait jamais dans notre pays, mais ça s’implante rapidement», développe-t-il dans un rare hommage dans la bouche d’un président américain au soccer.

Le soccer a longtemps été considéré comme un sport pour femmes et pour enfants aux États-Unis, avant de se développer, notamment sous l’impulsion des minorités hispaniques.

Donald Trump a personnellement milité pour que les États-Unis organisent la Coupe du monde de soccer 2026 avec leurs voisins mexicain et canadien.

Après l’attribution du Mondial-2026, il avait reçu le président de la Fifa Gianni Infantino à la Maison-Blanche, expliquant que la Coupe du monde était «peut-être le grand événement sportif au monde».

Donald Trump, grand fan revendiqué de football américain, critique régulièrement la NFL, qu’il accuse de ne pas être sévère avec les joueurs qui s’agenouillent pendant l’hymne national pour protester contre les violences policières dont les Noirs sont victimes.

Le président a violemment dénoncé ces joueurs et s’est réjoui par le passé des baisses d’audience de la NFL, qu’il attribue en partie à un manque de patriotisme de leur part.

Mais au-delà de l’aspect politique, la NFL est régulièrement critiquée pour sa gestion des cas d’encéphalopathie traumatique chronique, diagnostiqués chez des centaines d’anciens joueurs et associés à la répétition des chocs à la tête.

«C’est un sport dangereux, c’est vraiment très dur. Je pensais que l’équipement des joueurs s’améliorerait, et c’est le cas. Les casques sont bien meilleurs mais ça n’a pas réglé le problème», a jugé Donald Trump dimanche.

La NFL a dû débourser près d’un milliard de dollars pour financer des programmes de recherche ou indemniser les familles de joueurs décédés et blessés.

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