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Le Kosovo veut la médiation de Washington

Hashim Thaci, président kosovar depuis 2016. Photo: Getty Images

Le président du Kosovo, Hashim Thaçi, a jugé hier impérative l’implication des États-Unis pour régler le conflit entre son pays et la Serbie, au lendemain d’un sommet jugé «décevant» sous l’égide d’Emmanuel Macron et d’Angela Merkel. «La Serbie doit reconnaître l’indépendance du Kosovo», a-t-il réaffirmé.

«Tout le monde a senti hier que l’Union européenne est faible et divisée. Elle n’a pas un esprit de meneur, a-t-il déclaré hier. Personne ne peut progresser dans les Balkans occidentaux sans les États-Unis.»

«Les Américains ont la capacité [de résoudre le conflit], ils travaillent vite et ils ont des qualités de meneurs», a-t-il ajouté, dans un pied de nez au président français et à la chancelière allemande, qui ont tous deux insisté sur la nécessité pour l’Europe de se charger elle-même de régler le dossier.

L’administration Trump a envoyé une lettre à M. Thaçi, ainsi qu’à son homologue serbe Aleksandar Vucic, dans laquelle elle a assuré «pouvoir trouver des solutions pour un accord», sans plus de détails. 

 

Il y a 20 ans, la guerre du Kosovo a fait perdre à la Serbie le contrôle du territoire kosovar.

Le Kosovo a depuis été reconnu comme pays souverain par plus d’une centaine de pays, dont la France, l’Allemagne et les États-Unis.

La Serbie considère toujours le Kosovo comme une de ses provinces, ce qui motive le conflit serbo-kosovar.

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