Soutenez

Plusieurs pays développés ne respectent pas assez le droit des enfants, selon une étude

Photo: Getty Images/iStockphoto

Plusieurs pays développés présentent de graves lacunes dans le respect des droits des enfants, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande enregistrant des résultats inférieurs à la Syrie et la Corée du Nord compte tenu de leur richesse économique, selon une organisation néerlandaise.

La discrimination dont font preuve le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande à l’encontre des jeunes migrants, ainsi que le manque de protection offerte aux enfants plus pauvres, les placent en mauvaise position du classement annuel de KidsRights, a indiqué l’ONG de défense des droits des enfants.

Le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande se placent respectivement à la 170e et 169e positions de ce classement basé sur des données de l’ONU, qui regroupe 181 pays. Des résultats que déplore Marc Dulleart, fondateur et président de KidsRights.

«Bien sûr, la situation au Royaume-Uni est bien meilleure qu’en Afghanistan ou en Syrie mais (le classement) est relatif à leur position», a-t-il expliqué à l’AFP.

«Compte tenu de leur statut économique et démocratique (…) il est consternant que des pays développés si riches» obtiennent un tel score, a regretté M. Dulleart.

La Thaïlande et la Tunisie se sont placées étonnamment haut, aux 14e et 15e places, car malgré des «ressources limitées», ces pays «ont tout misé sur la prochaine génération», a-t-il déclaré.

L’Islande arrive quant à elle en tête du classement, suivie du Portugal, de la Suisse, de la Finlande et de l’Allemagne. Les Pays-Bas, la Belgique et la France obtiennent respectivement la sixième, septième et huitième places.

L’Afghanistan ferme la marche, précédé par la Sierra Leone, le Tchad, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine.

Pour KidsRights, il est primordial de donner une voix plus importante aux enfants du monde entier.

L’ONG a notamment évoqué l’exemple des marches des jeunes pour le climat à travers le globe, initiées par la jeune activiste Greta Thunberg.

«Nous sous-estimons encore le pouvoir de ces mouvements», a estimé la princesse Laurentien des Pays-Bas, qui a créé avec KidsRights une fondation qui encourage la participation des enfants dans les entreprises.

«Nous devons nous débarrasser de cet état d’esprit démodé selon lequel nous, les adultes, avons toutes les réponses», a ajouté la belle-soeur du roi des Pays-Bas Willem-Alexander.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.