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BMW veut réduire de 20% les émissions de sa flotte cette année

BMW émissions
Photo: 123RF

Le constructeur automobile BMW vise en 2020 une réduction de 20% des émissions moyennes de sa flotte de voitures vendues, valeur cruciale pour respecter les strictes normes européennes sous peine de lourdes amendes, a annoncé mercredi son patron.

«Cette année nous allons parvenir à une amélioration de 20%» des émissions de CO2, a déclaré Oliver Zipse lors d’un colloque.

L’année 2020 sera cruciale pour le secteur auto, sommé de réduire nettement les émissions de CO2 des voitures vendues en Europe.

Dès cette année, les constructeurs devront afficher sur leur flotte de voitures neuves vendues en Europe des émissions moyennes de CO2 inférieures à 95 grammes par kilomètre, sous peine d’amendes dès 2021 – un objectif impossible a atteindre sans une hausse significative des ventes de voitures électriques ou hybrides, selon experts et constructeurs.

Les voitures neuves vendues par BMW ont affiché en 2018 une moyenne de 128 grammes avec une «légère baisse» attendue pour 2019 selon le groupe.

Mais la pondération par poids relève le plafond pour les groupes écoulant de plus grandes voitures.

Le concurrent Daimler, dont la moyenne était de près de 137 grammes en 2019, vise par exemple une moyenne «légèrement au dessus de 100 grammes», a expliqué mardi le patron Ola Källenius, ajoutant qu’il n’est «pas garanti» que ce plafond soit atteint dès cette année.

«Nous allons atteindre nos objectifs» et échapper aux amendes, a quant à lui affirmé M. Zipse, qui a repris le groupe bavarois en août.

L’objectif – 20% cette année – sera réalisé «à un tiers» grâce à des moteurs à combustion moins polluants et «à deux tiers avec des moteurs électriques», a-t-il détaillé.

Pour BMW, 8,6% des voitures vendues dans l’Union européenne en 2019 étaient des électriques ou hybrides, et l’objectif demeure de porter cette proportion à 25% en 2021, 33% en 2025 et 50% en 2030.

Les constructeurs allemands veulent lancer des dizaines de modèles électriques ou hybrides supplémentaires dans les prochaines années mais doivent composer avec un contexte conjoncturel morose.

Pour financer la coûteuse transition électrique, les groupes doivent par ailleurs réaliser des économies via des milliers de suppressions d’emplois.

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