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Montréal, c’est toi ma ville

Montréal
Gabrielle Brassard-Lecours - Métro

La fondatrice du média web indépendant Ricochet se joint à l’équipe de Métro! Ses chroniques porteront sur la politique municipale et le transport.

J’habite Montréal depuis l’âge de cinq ans. Je m’en suis exilée quelques années pour étudier à Québec. Et j’y suis revenue.

Je m’y déplace à vélo, même l’hiver, mais aussi à pied, en transport en commun et parfois en voiture.

Je me suis toujours intéressée à ce qui se passait dans la métropole, des initiatives citoyennes qui se déroulaient dans les différents quartiers que j’ai habités aux élections municipales, en passant par les projets de développement et les luttes sociales et politiques.

J’ai commencé ma carrière de journaliste dans les journaux locaux, ce qui m’a amenée à couvrir de nombreux conseils municipaux et à découvrir une myriade d’idées et de projets locaux.

Je vous parlerai donc, dans cette chronique, de ce que je remarque dans les rues de ma ville, tant sur le plan des affaires municipales que sur celui des moyens de se déplacer.

Une option de moins

Entrons dans le vif du sujet: je suis déçue du départ de Car2go de Montréal. Je n’y avais accès que depuis quelques mois, depuis l’automne 2019, en fait, car l’ancien maire de Montréal Denis Coderre, qui n’aimait pas ce service, en avait privé les habitants du Centre-Sud, dont je suis.

Entrons dans le vif du sujet: je suis déçue du départ de Car2go de Montréal.

Il est vrai que les modèles Smart de Car2Go, entreprise récemment rebaptisée Share Now, étaient plus ou moins adaptés pour faire de grosses emplettes ou emprunter l’autoroute. Toutefois, ces petites voitures étaient pratiques pour de courts déplacements, faciles à utiliser et à stationner.

Je sais, il y a aussi Communauto, une entreprise d’ici qu’il est bien d’encourager. Je ne suis pas contre, mais je me suis découragée deux fois de m’y abonner: dépôt de 500$ pour les options les plus intéressantes, envoi par la poste de l’inscription, qui doit inclure notre rapport de conducteur de la SAAQ, qu’on doit aussi commander par la poste…

Pas très 2020 comme manière de s’inscrire, ni très écologique.

Je me tournerai certainement vers cette entreprise, maintenant que c’est la seule option d’autopartage, mais je trouvais intéressant qu’il y ait plusieurs options. La saine compétition est une bonne chose.

Crises du verglas, même combat?

Je vois sur les médias sociaux depuis quelques jours des comparaisons entre la crise du verglas de 1998 et celle du week-end dernier. Calmons-nous s’il vous plaît.

Pour avoir vécu les deux, franchement, ça ne se compare pas.

Utiliser le verglas pour ne pas sortir et annuler toutes ses activités, OK. Montrer à tout le monde qu’au contraire on brave les éléments en sortant ou dire qu’on adore l’hiver, le verglas et la neige, passe encore. Se plaindre des pannes de courant, j’y suis empathique. Ne pas avoir envie de déglacer sa voiture, on peut aussi le comprendre.

Mais le faire le lendemain à 6h du matin comme ç’a été le cas juste en bas de chez moi, ça, c’est un gros non.

C’est bruyant, et apparemment, ça prend une grande demi-heure. Choisir un moment qui ne dérange pas trop par respect du voisinage est un minimum de savoir-vivre.

Quoi qu’il en soit, comparer cette intempérie passagère à une des plus grandes catastrophes naturelles de l’histoire canadienne est exagéré. Surtout que ça ne durera que quelques jours.

Les changements climatiques nous amèneront certainement un redoux rapidement. En attendant, je trouve que des périodes comme celle-ci nous font davantage apprécier nos changements de saison.

Si c’était l’été à longueur d’année, ce serait d’un ennui mortel, non? De quoi on parlerait?

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