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En faire trop, c’est en faire assez

Montréal

Les mesures annoncées par les différents paliers de gouvernements et la Ville de Montréal peuvent sembler extrêmes. Cependant, même si elles le sont, il est important de les respecter. Pour la suite, littéralement, du monde.

Dites-vous qu’en Chine on a sorti les tanks de l’armée pour obliger les gens à rester chez eux. Toutefois, comme le disait un infectiologue de passage à une émission de Radio-Canada ce week-end, les mesures chinoises ont été draconiennes parce que le pays a mis plusieurs mois à réagir après l’éclosion de la crise. Après plusieurs milliers de morts.

Ici, nous sommes encore au début de la crise. Qui, on s’entend, est inévitable. C’est pourquoi l’idée n’est pas de la stopper, mais de l’atténuer considérablement.

À l’heure où on se parle, les cas augmentent déjà au Québec, mais personne n’en est encore mort, et aucune transmission locale n’a été détectée (c’est-à-dire que, pour l’instant, tous les cas sont des gens qui reviennent de voyage).

Montréal, comme le provincial, a fait pression pour que le fédéral réagisse enfin, hier, et établisse des règles claires en matière de transports aériens. Il était temps, car le pays agissait au cas par cas selon les provinces, sans directives claires à l’échelle nationale.

La Ville de Montréal a aussi annoncé que tous les établissements publics lui appartenant fermaient. Les services essentiels, d’urgence et de collecte des déchets sont cependant maintenus. Si on veut en savoir plus, tout est sur le site de la Ville, avec les numéros de téléphone utiles, un outil de recherche pour savoir quels établissements sont fermés, et plusieurs autres renseignements commodes. On ne peut pas dire qu’elle ne fait pas sa part pour lutter contre cette pandémie.

Voici le lien web le plus clair que j’ai vu circuler sur la fameuse courbe jusqu’à maintenant. Il explique très bien comment, si tout le monde fait sa part et respecte les règles imposées, on peut l’aplanir. C’est en anglais, mais les graphiques interactifs sont compréhensibles dans n’importe quelle langue. En gros, on y montre clairement que pratiquer la distanciation sociale peut réellement aider à contrer le coronavirus. On apprend des autres. Nos gouvernements et nos villes ont pris les devants. Avant que ce soit irréversible. Avant qu’il y ait des milliers de morts. Avant qu’on soit totalement et absolument confinés. Et c’est ce qu’il faut faire.

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