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Réflexion sur le meraki

Cape Town, South Africa Photo: Getty Images/Wavebreak Media

J’espère que c’est avec le sourire que vous revenez de vacances. Sinon, une courte réflexion sur 
le meraki s’impose…

À tous ceux qui reviennent au travail ce matin, bienvenue! J’espère que vous le faites avec plaisir, avec le sourire aux lèvres, et que vous avez hâte de retrouver les collègues avec qui vous aimez tant réaliser des choses. Il se peut même que le dernier week-end vous ait semblé long tellement vous aviez hâte de les retrouver.

Si tel est le cas, le meraki ne vous est pas inconnu. Ce mot grec signifie faire quelque chose avec son âme, avec créativité ou avec amour. C’est la capacité de s’immerger dans son travail à un point tel qu’on ne voit pas le temps passer et qu’on s’étonne, à la fin de la journée, qu’il soit passé aussi vite. C’est ce qu’on peut souhaiter de mieux à quiconque a un emploi.

Quoi? En ce jour de rentrée, votre emploi actuel ne rime pas avec meraki? Comment devriez-vous donc réagir? Tentons de trouver des pistes de solution qui vous rendront la vie plus agréable au cours des prochains mois.

Premièrement, vous pouvez réapprendre à aimer votre travail en changeant la lentille avec laquelle vous l’entrevoyez. Au lieu de vous concentrer sur les tâches qui vous déplaisent, posez votre regard sur celles qui vous permettent d’être à votre mieux et de vous éclater. Au lieu de porter votre regard sur les collègues qui vous éteignent, concentrez-vous sur ceux qui vous allument et qui savent vous apprécier.

Nul besoin de changer votre milieu de travail pour y arriver, il suffit de modifier votre manière de le regarder. Mais pourquoi vous arrêter là?

Deuxièmement, vous pouvez tenter de reconfigurer votre emploi actuel. Y a-t-il une tâche qui vous déplaît à ce point qu’elle nuit à votre plaisir au travail? Y a-t-il quelqu’un dans votre service qui adore faire ce travail? Dans ce cas, une reconfiguration des responsabilités pourrait s’avérer une bénédiction pour vous deux. Parlez-en à votre patron.

Dans le même ordre d’idée, faites part à votre patron des embûches qui vous 
empêchent de bien faire votre travail. Il a peut-être du contrôle sur celles-ci…

Finalement, si vous venez au travail à reculons et si vous ne voyez pas la lumière au bout du tunnel, débarrassez-vous de vos œillères et demandez-vous s’il y aurait, autour de vous, un poste qui vous permettrait d’entrer au travail avec l’esprit meraki. Cet emploi existe sûrement. Il vous reste à le dénicher ou à le créer.

Vous n’êtes pas fait pour travailler dans le mécontentement. Profitez de ce retour au travail pour y réfléchir.

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