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Entretenez-vous un sentiment de supériorité?

Bannière web du chroniqueur Alain Samson pour le journal Métro
Photo: Métro

Le sentiment de supériorité constitue un des nombreux biais qu’il est facile d’entretenir quand on a cessé d’apprendre ou de grandir.

Avez-vous tendance à surestimer vos talents et à ignorer vos faiblesses? Si c’est le cas, bienvenue dans le groupe! La majorité des Nord-Américains souffrent de ce biais perceptuel.

Par exemple, les deux tiers des conducteurs s’estiment au-dessus de la moyenne, voire excellents, et ont tendance à considérer les autres comme de piètres conducteurs. Ce n’est pas réconfortant de savoir que, sur l’autoroute, vous êtes entouré de personnes qui se considèrent comme des experts…

Des études ont été faites sur ce phénomène. On a ainsi découvert que ceux qui se proclament les meilleurs ont souvent une performance douteuse. Pouvez-vous deviner pourquoi? Tout simplement parce qu’ils sont inconscients de leurs lacunes.

Il se peut donc que vous vous vantiez de vos talents alors que les gens qui vous entourent perçoivent davantage vos limites. Imaginez alors ce qu’on dit de vous… Je vous offre aujourd’hui quelques trucs qui vous éviteront cet embarras.

Continuer d’apprendre
Les meilleurs dans leur domaine savent qu’ils ne sauront jamais tout. En conséquence, ils continuent d’apprendre et de lire sur leur art. Ceux qui se croient bons ont depuis longtemps cessé d’étudier. Ils ont arrêté de le faire la journée où ils ont décidé qu’ils savaient tout. Depuis, ils regardent de haut les occasions de perfectionnement et les gens qui s’y inscrivent.

Il se peut que vous vous vantiez de vos talents alors que les gens qui vous entourent perçoivent davantage vos limites.

Développer une philosophie d’amélioration continue
Entamez chaque journée en vous disant qu’aujourd’hui vous deviendrez meilleur. Continuez à vous demander comment y arriver. Questionnez vos collègues. C’est en misant sur l’amélioration continue que les Japonais ont pu se relever après la Deuxième Guerre mondiale. Ils appellent cette philosophie le Kaizen.

Demander une évaluation objective
Pourquoi ne pas demander à un patron ou à un collègue de vous dire ce que vous maîtrisez et ce que vous pourriez améliorer pour offrir un meilleur rendement et devenir indispensable? C’est une requête qui exigera une certaine humilité de votre part, mais qui devrait vous indiquer plusieurs voies d’amélioration.

Ne faites pas cette requête à votre meilleur ami. Il risque de vous servir une réponse complaisante pour ne pas vous chagriner.

Avec le temps, vous deviendrez plus conscient de vos forces et vous serez en mesure de devenir meilleur parce que vous prendrez conscience des choses qui vous échappent en ce moment.

La perfection n’est pas de ce monde. On peut chaque jour devenir un peu meilleur. Ça ne rapporte pas grand-chose, à long terme, de se comporter en Ti-Jos Connaissant. Le monde bouge et changer au quotidien. Il est illusoire de penser qu’on a fini d’apprendre.

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