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Vous êtes tous des vendeurs

Bannière web du chroniqueur Alain Samson pour le journal Métro
Photo: Métro

C’est ridicule de penser que, si votre description de poste ne comporte pas le mot «vendeur», vous ne vendez pas au quotidien. Vous devez vendre tous les jours!

Nous sommes toujours en train de nous vendre. Vous aurez à vous vendre si vous avez un rendez-vous amoureux ce soir.

Vous devrez vendre vos idées si vous souhaitez qu’elles soient acceptées à la prochaine réunion. Vous devez vous vendre si vous avez une entrevue d’embauche aujourd’hui.

Vous devrez peut-être également vendre l’idée d’étudier à votre ado s’il a un examen qui s’en vient.

Même si vous êtes au service d’une clientèle, vous êtes un vendeur. La qualité de vos interactions aura un effet sur la satisfaction des clients et sur les chances qu’ils reviennent acheter chez vous.

Cela étant dit, qu’aurez-vous à vendre aujourd’hui? Et y arriverez-vous? La première chose à vous rappeler, c’est cette citation de Napoléon: «Les deux leviers de la puissance sont la crainte et les intérêts.»

Vos idées ne resteront que des idées tant que vous ne les aurez pas vendues. Il en va de même de vous. Alors, que vendrez-vous aujourd’hui?

Demandez-vous donc ce que l’autre a à perdre et ce qu’il a à gagner s’il ne vous dit pas oui.

Par exemple, si vous avez une entrevue d’embauche aujourd’hui, au lieu de simplement espérer décrocher l’emploi, mettez-vous dans les chaussures de ceux qui vous recevront en entrevue et demandez-vous quelles sont leurs préoccupations.

Que pouvez-vous leur apporter et que perdront-ils s’ils ignorent votre candidature?

Bref, quels bénéfices pourraient-ils retirer s’ils vous choisissaient? C’est cela que vous devrez mettre en valeur au cours de votre rencontre. Oubliez votre CV.

Misez sur ce que vous avez à apporter à l’entreprise et sur l’impact que vous pouvez avoir sur ses opérations.

C’est la même chose si vous souhaitez mettre votre opinion en avant au cours d’une réunion d’équipe. Au lieu de simplement mentionner ce que vous privilégiez, dites ce que votre organisation en retirera sur le plan des retombées. Ce ne sont pas les idées qui animent les gens.

Ce sont les retombées potentielles de leurs décisions et, si vous ne les aidez pas à faire le lien entre leurs intérêts et ce que vous leur proposez, il est possible qu’ils n’en comprennent rien.

Arrêtez donc de vous fier à la télépathie et parlez de votre avenir commun. Parlez au «nous». Montrez que vous faites tous partie de la même équipe.

Vous voulez faire valoir vos idées? Vous souhaitez vous mettre en valeur? Arrêtez de parler de ce que vous pensez et mettez-vous au diapason des autres en communiquant ce que vous pouvez leur apporter.

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