Soutenez

Psychologie: l’optimisme pendant la pandémie de coronavirus

Bannière web du chroniqueur Alain Samson pour le journal Métro
Photo: Métro

Qu’est-ce qui fera que, pendant cette pandémie, vous continuerez à voir de la lumière au bout du tunnel ou que vous jetterez la serviette? Étudions aujourd’hui cette belle émotion qu’est l’optimisme au temps du coronavirus.

L’optimisme, c’est un état motivationnel positif basé sur la capacité de se fixer des objectifs et le sentiment qu’on sera en mesure de les atteindre. Sans espoir, il ne peut y avoir de réussite parce que soit on ne se fixe pas de buts, soit on se dit qu’on sera incapable de les atteindre. Au lieu d’agir, ceux qui n’ont pas cette force se contentent de dire «à quoi bon?» Mais comment faire grandir cette capacité au moment où le ciel semble nous tomber sur la tête? Selon Martin Seligman, ancien président de l’APA (American Psychological Association), notre langage et la manière dont nous expliquons les choses peuvent avoir un grand impact.

Il y a d’abord la permanence

Quand survient un coup du sort, les pessimistes se disent que ce sera pour toujours tandis que les optimistes soutiennent que ça finira par passer. Cela a une influence énorme sur le pouvoir d’agir. En effet, à quoi bon suivre les directives de confinement et de distanciation sociale si on se dit que ça n’arrêtera jamais et qu’il n’y a rien à faire? Autant voir l’événement comme une anecdote qui fera tôt ou tard partie du passé.

Continuez d’entretenir la gratitude. Il y a encore beaucoup de belles choses autour de vous.

Vient ensuite la capillarité

Il y a capillarité quand on s’imagine qu’un événement qui survient dans une sphère de notre vie aura rapidement un impact sur l’ensemble de notre existence. Par exemple, l’étudiant qui obtient une mauvaise note en histoire s’imaginera qu’il n’est pas bon et qu’il en ira de même avec ses notes de français et de mathématiques.

Alors, que devez-vous faire face à la COVID-19?

Premièrement, n’en parlez pas comme si c’était l’apocalypse, mais plutôt comme d’une mauvaise période à traverser. Cela sous-entend nécessairement qu’il y a de la lumière au bout du tunnel. Ensuite, restez renseigné face à toutes les sphères de votre vie. Vous vous en faites pour votre hypothèque et vous voyez déjà les huissiers cogner à votre porte? Renseignez-vous sur les programmes de report offert par votre institution financière. Vous craignez pour votre santé? Suivez les recommandations gouvernementales. Vous pensez ne plus jamais pouvoir travailler? Consultez les statistiques relatives à l’emploi et dites-vous que ça reviendra.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.