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Subaru Ascent 2019: Faire amende honorable

Photo: Collaboration spéciale

Subaru se lance une nouvelle fois dans l’aventure d’un véhicule sept places.

La première tentative s’est avérée un grand coup d’épée dans l’eau. Le Tribeca, présenté au Salon de l’auto de Genève en 2003, avait laissé les chroniqueurs automobiles perplexes. L’intégration de la grille Subaru, qui ressemblait à un siège de toilette, ne fonctionnait pas du tout. Cette calandre a d’ailleurs fait l’objet d’un grand nombre d’essais et de beaucoup d’erreurs, avant qu’on retire pour de bon le modèle de la route en 2014.

Comme deuxième tentative, Subaru revient avec l’Ascent, qui au premier coup d’œil ressemble à un gros Forester ayant plus de 5m de long. Construit sur la plus récente plateforme globale du groupe, à l’usine de Lafayette, en Indiana, ce nouveau modèle offre les valeurs fondamentales de la marque, telles que la traction intégrale symétrique à prise constante, le contrôle de descente et le moteur en H, cher à la compagnie.

Pour être au même niveau que la concurrence, Subaru offre aussi un certain nombre de premières, notamment une caméra de recul intelligente, une caméra avant, une climatisation à trois zones de série, des essuie-glaces à détection de pluie, des roues de 20 po (en option), un pare-soleil de porte arrière intégré, des ports USB de troisième rangée, un toit ouvrant panoramique, une extension du siège du conducteur et des sièges ventilés.

L’Ascent est offert en quatre versions: Convenience (35 995$), Touring (40 995$), Limited (46 495$) et Premier (49 995$). Les versions de base ont une configuration à huit passagers, mais les clients peuvent opter pour une configuration à sept passagers, avec des sièges capitaine de deuxième rangée proposés en versions Touring et Limited (500$), ou de série dans le modèle Premier haut de gamme.

Un seul moteur
Question de garder les choses simples, Subaru a préconisé une seule mécanique de quatre cylindres en H turbo de 2,4 litres, qui offre 260 chevaux et 277 lb-pi de couple. Le véhicule a ainsi l’avantage de rouler à l’essence ordinaire. Il est jumelé à une boîte CVT Lineartronic qui peut être pilotée en mode manuel à huit rapports avec des palettes au volant.

Une chose est toutefois très curieuse. Pour épargner quelques dollars en rendant la version de base plus accessible, l’entreprise a largement amputé la capacité de remorquage. Le modèle Convenience ne peut remorquer que 908kg alors que les autres versions peuvent tirer 2270kg, un détail important à connaître.

Au volant, on note le confort et le silence de roulement. La tenue de route est difficile à prendre en défaut, en raison de la grande efficacité du rouage intégral permanent qui demeure une des grandes qualités des voitures Subaru. Toutefois, la direction est beaucoup trop légère pour être agréable et la suspension pêche par trop de mollesse, même si elle tient bien la route.

Notre semaine d’essai s’est terminée avec une moyenne de 11,2 litres aux 100km, et la version Touring est celle qui en offre le plus pour nos dollars.

Fiche d’appréciation

Forces

  • Rouage intégral
  • Confort et silence de roulement
  • Boîte CVT bien adaptée

Faiblesses

  • Troisième rangée de dépannage
  • Direction trop légère
  • Version Convenience moins intéressante

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