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Castlevania, Netflix tire profit de la nostalgie des jeux rétro

Castlevania Photo: Netflix

Quand l’annonce a été faite que Netflix allait dévoiler une saison inspirée de la populaire série de jeux vidéo Castlevania de la compagnie Konami, on croyait surtout à un canular, une petite blague pour amuser les gamers.

On a vite compris que le projet était sérieux. Le jour du dévoilement de la première saison, Netflix confirmait la venue d’une deuxième pour faire suite et la série animée semble déjà trouver son public malgré sa très maigre première saison de quatre épisodes d’une vingtaine de minutes chacun.

En résumé, Castlevania était une série de jeux vidéo avec des chasseurs de vampires et la série s’inspire librement du canevas du jeu Castlevania’s III, Dracula’s Curse, afin d’offrir une structure narrative concrète aux téléspectateurs.

Rapidement, nous sommes plongés dans une région fictive, Wallachia, au 15e siècle, là où Dracula est marié à une humaine qui sera brûlée sur un bûcher en raison des accusations de sorcellerie que le village lui afflige. Dans la foulée, Dracula jure de se venger et de tout détruire sur son passage. Entre en scène le descendant d’une famille de chasseurs de vampires qui, avec quelques alliés, se chargera d’affronter Dracula dans son mythique repaire.

Je vous ai brièvement raconté l’entièreté de la première saison qui est plus un amuse-bouche qu’une histoire complète. Ça donne tout simplement le goût de voir la suite dès maintenant au lieu d’attendre.

Ceci dit, une proposition comme Castlevania n’est pas forcément pour tout le monde, même si on ne doit pas nécessairement aimer les mangas afin d’apprécier le tout. D’ailleurs, j’en suis, les animés japonais me rejoignent peu et j’ai trouvé un certain plaisir à visionner la première saison de Castlevania.

Il faut aussi dire que je suis un peu nostalgique des jeux vidéo de mon enfance et Castlevania en fait partie. C’est d’ailleurs le principal point de vente de la série: rallier les nostalgiques.

Parce que quand on regarde sous le capot, l’offre est plutôt maigre. Les dialogues sont bancals, l’animation un peu approximative et l’ambiance sonore et musicale très générique. Ici, la nostalgie est la locomotive et, parfois, c’est suffisant.

J’ai aimé ça, même si c’était beaucoup trop court.

C’est à voir sur Netflix.

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