Enfin à la maison!

Montreal Impact goalkeeper Evan Bush dives to deflect a shot from the New York Red Bulls during the first half of a soccer match, Saturday, April 14, 2018, in Harrison, N.J. (AP Photo/Julio Cortez) Photo: The Associated Press

C’est sans Saphir Taïder, suspendu un match, mais avec Ignacio Piatti, qui avait raté le dernier duel en raison d’une blessure mineure, que l’Impact a rendu visite aux Red Bulls de New York samedi. Malgré cette variante, le résultat a été tout aussi désolant, voire davantage, que celui de la semaine précédente en Nouvelle Angleterre.

À la raclée de 4 à 0, subie aux mains des Revs, s’ajoute donc une défaite de 3 à 1 au Red Bull Arena, un résultat qui dépeint d’ailleurs une réalité plutôt clémente pour les hommes de Rémi Garde, qui ont été surclassés par la troupe de Jesse Marsch. Cette fois, contrairement au match antérieur, l’Impact n’avait pas l’excuse d’un carton rouge précoce pour tenter d’expliquer cette autre déconfiture. 

À son sixième match de la saison, le onze montréalais semble encore incapable d’imposer son rythme et de créer du danger en zone adverse. Outre l’occasionnel éclair de génie de Nacho Piatti ou un éventuel coup franc chirurgical de Jeisson Vargas, c’est le néant le plus absolu. Et les réponses à cette apathie ne semblent pas se trouver sur le banc… À tout le moins rien dans les dernières performances d’Anthony Jackson-
Hamel ou de Matteo Mancosu ne permet de penser autre chose.

Au milieu et derrière, les revirements sont devenus aussi courants que lors des pires moments de 2017. Fait aggravant, la plupart de ces déchets techniques sont non provoqués : on refile tout bonnement le ballon à l’adversaire! Après un début de saison fort prometteur, Victor Cabrera redonne tous les arguments nécessaires à ses détracteurs avec des pertes de ballon aussi inexplicables que coûteuses.

À la suite de cette dernière déconfiture, l’entraîneur et quelques-uns de ses joueurs ont tenté d’expliquer, en partie du moins, leur prestation amorphe en parlant de fatigue, due à un premier match joué sous la chaleur. C’est vrai qu’il faisait beau au New Jersey en cet après-midi quasi estival; le hic, c’est que le mercure a à peine dépassé les 25 oC! Pour une équipe qui se targue d’être passée au niveau supérieur en matière de préparation physique, ça ne paraît pas très bien… Si on sort l’excuse de la chaleur un 13 avril au New Jersey, je n’ai pas hâte de voir ce qu’on nous dira le 9 juin à Dallas, par exemple.

Certes, le Bleu-blanc-noir a été dépassé physiquement par le pressing soutenu des New Yorkais – dont bon nombre de joueurs en étaient à leur deuxième match de la semaine à la suite de la demi-finale retour de la Ligue des champions –, mais c’est surtout à force de donner le ballon gratuitement à l’adversaire et de devoir ensuite courir après leur propre queue que les Montréalais se sont retrouvés à plat.

La bonne nouvelle, c’est que l’Impact retrouvera ce week-end le confort de son vrai domicile. Garde pourra également compter sur Piatti et Taïder pour tenter de stopper cette séquence négative en accueillant le LAFC devant le public montréalais.

Une tâche qui risque cependant de s’avérer corsée devant une équipe dotée d’une attaque explosive (le duo Carlos Vela/Diego Rossi est mon coup de cœur en ce début de saison!) et menée par un certain Général belge qui galvanisera certainement ses troupes avant de fouler pour la première fois cette pelouse qu’il n’a pas demandé à quitter.

Bref, une affiche à ne pas manquer!

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