Cinq idées pour le Silo no 5

La semaine dernière la Société immobilière de Montréal, un organisme fédéral, a racheté pour 1$ le vieux Silo no 5 pour redonner vie d’ici 2017 au vieil édifice situé à l’ouest du Vieux-Port. Pour l’instant aucun projet n’est sur la table. En attendant les consultations publiques, voici quelques idées… Pas de quoi, c’est gratuit!

1- Y installer la STM. Pour qu’elle y stocke la douzaine de tramways que nécessitera la future ligne Côte-des-Neiges qui devrait passer dans le Vieux-Port sur la rue De la Commune. À partir du toit, on pourrait faire partir des fameuses télécabines vers l’Île Notre-Dame. Pourquoi pas aussi ouvrir un musée du transport en commun avec les vieux bogey de 1900?

2- L’offrir à Guy Laliberté. Et lui demander d’y installer son cirque de façon permanente si la hauteur de l’édifice ne donne pas le vertige à ses trapézistes! Pourquoi pas rendre transparent un des anciens silos à grain pour y faire des démonstrations aquatiques. N.B. : Penser à rester ferme s’il veut aussi y installer le casino!

3- L’offrir aux graffiteurs de la métropole. Ils seront tellement occupés là-bas qu’ils arrêteront de s’acharner sur les murs et le mobilier de la ville! L’enlèvement des graffitis coûte 3 M$ par an à la Ville. On pourrait prendre la moitié de cette somme pour leur payer la peinture étant donné qu’ils seront tellement occupés au Silo no 5 que le coût de leurs dégradations baissera en flèche.

4- Faire tout ça à la fois. Y a suffisamment de place pour tout le monde!

5- Ou ne rien faire du tout et le détruire. Parce qu’il faut prouver qu’on a retenu la leçon de l’épisode CHUM : faire du neuf avec du vieux, ça n’est pas une bonne idée! L’idéal serait de s’arranger pour que lors de la démolition, 33 cols bleus se retrouvent indemnes sous les décombres (avec tout ce dont ils ont besoin). On prolongerait leur sauvetage sur deux bons mois, juste le temps d’attirer l’attention du monde entier…

Vous avez des idées? Nous sommes preneurs, tout comme Infoman, qui a lancé un appel à tous pour trouver une vocation à l’édifice.