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La solution migratoire: cinq propositions faciles à mettre en oeuvre

TOPSHOT - This handout picture obtained from the French non-governmental organisation Medecins Sans Frontiers - Doctors Without Borders(MSF)/SOS Mediterranee on June 13, 2018 shows rescued migrants and MSF personnel onboard an Italian coastguard ship following their transfer from the French NGO's ship Aquarius. An Italian coastguard ship carrying more than 900 migrants was allowed to dock in Sicily, after Italy controversially turned away a separate foreign vessel with rescued migrants on board. / AFP PHOTO / MSF/SOS MEDITERRANEE / Karpov / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / MSF/SOS Mediterranee / KARPOV" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS == NO ARCHIVE Photo: AFP

Plutôt que de parler de crise migratoire, parlons de solution.

Rappelons que la crise migratoire est avant tout politique: elle est le résultat des conflits et des guerre produisant des flux importants de réfugiés, combiné aux fermetures de frontières.

Voici cinq propositions qui mettraient un terme à la crise sans révolutionner quoi que ce soit. Elles s’adressent surtout aux gouvernements des pays du Nord (Union européenne, États-Unis, Australie …). Ce qu’il faut:

1) D’abord reconnaître d’emblée qu’il existe un nombre important de personnes qui ont un urgent besoin de protection. Cela implique d’admettre que les migrations de fuite sont causées par des situations de conflits et de guerres et par l’existence de régimes politiques oppressifs où les droits humains sont bafoués. En bout de ligne, c’est reconnaître la légitimité des demandes d’asile.

2) Éviter les discours alarmistes qui véhiculent de fausses impressions. Les discours politiques devraient se fonder davantage sur les analyses et conclusions scientifiques. En particulier, les notions d’invasion et de menace ne devraient pas avoir leur place dans le discours publique.

3) Reconnaître les effets positifs de l’immigration, y compris l’immigration des réfugiés puisque les études démontrent que les réfugiés admis dans les pays ne constituent pas un fardeau économique pour la société.

4) Redonner à la convention de Genève tout son poids en matière de droit d’asile. Le principe de non-refoulement est particulièrement important et les mesures comme l’interception, visant à empêcher les migrants de s’approcher des frontières, doivent être reconnues pour ce qu’elles sont, à savoir des accrocs à la Convention.

5) Permettre aux réfugiés de s’intégrer sur le marché de travail. Les camps ou abris temporaires sont inutilement coûteux, stigmatisent les migrants et les empêchent de s’occuper d’eux mêmes.

Ces propositions sont faciles à mettre en œuvre: elles ne demandent qu’un minimum de bonne volonté.

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