Comment Marie-Ève Vallières de «To Europe and Beyond» est devenue blogueuse voyage

Photo: Crédit photo: Instagram/mevallieres

Pour qui aspire devenir blogueur ou rédacteur web professionnel, l’histoire de Marie-Ève Vallières est un peu comme un conte de fée.

Décris-nous ton blogue «To Europe and Beyond».
C’est un blogue très personnalisé. Ça passe par ma personnalité, mes goûts, comment je voyage. C’est très personnel et je crois que c’est ce qui fait sa force. Je parle au «je». Ça permet aux gens de s’identifier à ce que j’écris.

Depuis quand blogues-tu?
En mai, ça va faire 5 ans que je fais ça plus sérieusement. Quand j’étais revenue de mon séjour à Londres, où j’habitais. Je n’étais pas capable d’arrêter d’en parler. J’avais besoin de ventiler sur Londres, je crois que les gens étaient tannés d’en entendre parler! Maintenant, quand je relis ce que j’écrivais, ça me fait grincer des dents! Mais je garde tout ça dans mes archives pour le plaisir.
Marie-Ève Vallières

Pourquoi as-tu décidé de te partir un blogue?
J’ai déménagé en 2011 en France, alors que la crise financière était intense et je n’ai pas réussi à me trouver un emploi. Je n’avais pas envie d’être une femme à la maison et d’attendre mon chum tous les soirs. Ce n’est pas comme ça que j’imaginais mon séjour en France. J’ai repris mon blogue sur Londres et je me suis dit que j’allais le mettre à jour. J’écrivais plusieurs fois par semaine, je pouvais pratiquer mon écriture. À force d’aller dans des conférences sur le voyage, de faire du réseautage, je me suis fait inviter à des voyages de presse et me suis fait offrir des contrats. Depuis, je vis de ça. J’en ai fait mon métier. Je ne veux pas dire que je suis chanceuse, parce que j’ai travaillé très fort pour ça, mais en quelque part je me trouve quand même chanceuse!

Que voulais-tu faire dans la vie, avant d’être blogueuse voyage?
Je ne le savais pas! Avant de partir en France, j’étais adjointe juridique. Je travaillais à temps plein pour payer les factures, mais ce n’était pas quelque chose qui m’intéressait le droit. Partir en France, ça m’a donné une carte blanche pour repartir à zéro.
Marie-Ève Vallières

Maintenant, tu es payée pour voyager et tu en profites donc aussi pour alimenter ton blogue.
J’ai de super beaux mandats qui viennent avec leurs règles et leurs contraintes. Les compagnies qui m’embauchent savent que j’aurai deux plateformes, la leur et mon blogue. Sur mon blogue, j’ai carte blanche. J’aime la dualité de ça: des contrats avec des règles et mon blogue très libre.

Tu vis à Montréal maintenant?
Oui, je suis basée à Montréal, je suis vraiment contente! J’aime partir en voyage souvent, mais j’ai toujours profondément besoin de rentrer à la maison. J’ai besoin de mon petit nid à moi.
Marie-Ève Vallières

Quelle plateforme préfères-tu sur le web?
C’est Facebook que j’utilise le plus. D’un point de vue pratique, c’est là que je rejoins le plus de gens. Ce n’est pas tout le monde qui est sur Twitter et Instagram. J’aime la communauté que j’ai développée avec ma page. Ce sont souvent les mêmes personnes qui commentent et ils sont sincèrement intéressés. J’aime aussi le côté créatif d’Instagram.

Quel est ton plus bel accomplissement jusqu’à date?
À l’automne dernier, j’ai publié un guide sous forme de PDF au sujet de Montréal. C’est rattaché au blogue. Je parle des endroits sympathiques que j’aime à Montréal, des meilleurs endroits pour prendre des photos Instagram, etc. Ça a tellement bien fonctionné que j’en prépare deux autres, un sur Paris et un sur Londres. C’est un projet de longue haleine, c’est beaucoup de travail.

As-tu des comptes Instagram à nous suggérer?
J’aime beaucoup @mtlcafecrawl, ça me donne plein d’idées d’endroits jolis où aller me caféiner et travailler à Montréal! À l’international, j’aime@parisinfourmonths. Cette photographe de mode suédoise vit à Paris depuis quelques années et ses photos sont tout simplement sublimes. Elle joue la carte du Paris romantique à fond (beaucoup de rose et de blanc, de fleurs, de clichés tirés de ses shooting haute couture) et ce n’est pas déplaisant du tout. De plus, elle géolocalise ses photos, ce qui m’a permis de découvrir de bonnes adresses parisiennes dont plusieurs cafés indépendants.

Visitez la page Instagram de Marie-Ève ici.
Marie-Ève Vallières

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