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Fait: du plastique dans mes cosmétiques

Photo: Getty Images/iStockphoto

Des chercheurs ont annoncé plus tôt cet été avoir découvert des millions de petites particules de plastique en ratissant la surface des Grands Lacs. S’ils ignorent encore les répercussions environnementales de ce «microplastique», ils soupçonnent que ces particules, parfaitement rondes, pourraient provenir de produits d’hygiène corporelle, comme les exfoliants. La nouvelle est passée un peu trop sous le radar à mon goût…

Il ne m’en fallait pas plus pour mener l’enquête. Est-ce que je pollue les cours d’eau en utilisant ce genre de produits? Puisque la lecture des ingrédients sur les flacons de cosmétiques est généralement assez fastidieuse, j’ai décidé de poser la question directement aux entreprises de cosmétiques. Il va sans dire que les compagnies qui n’en utilisent pas ont été les plus promptes à répondre à mes interrogations. J’ai quand même appris au fil de mes recherches que certains produits Olay, notamment, contiennent de petites billes de polyéthylène «afin d’améliorer le pouvoir exfoliant».

Depuis, certaines entreprises, comme Procter & Gamble (maison mère de Olay, justement) et Johnson & Johnson, ont décidé de cesser l’utilisation de ces perles de plastique, ai-je appris dans une dépêche de La Presse canadienne.

Le meilleur moyen de s’assurer de ne pas rejeter davantage de plastique dans l’eau reste de carrément fabriquer son propre exfoliant. Si émulsionner une crème hydratante n’est pas évident sans un équipement minimal, l’exfoliant est, à mon avis, l’un des produits de soins les plus faciles à «cuisiner» à la maison à partir d’ingrédients qu’on retrouve dans le garde-manger.

Voici une de mes recettes préférées, à lire (et tester!) sur le blogue Chic Tonique.

Mise à jour : Unilever, qui possède notamment les marques Dove et St.Ives, m’a informée par courriel qu’elle «entend éliminer graduellement les billes de plastique de ses produits de soins personnels. Nous avons pris cette décision parce que nous croyons que nous pouvons proposer des produits aux propriétés exfoliantes similaires aux consommateurs, sans avoir recours au plastique.» Le processus devrait être complété, partout dans le monde, en 2015. Actuellement, la compagnie recherche des substituts au plastique. Quelques pistes de mon cru : le sucre, le sel de mer ou les coquilles de noix concassées.

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