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Urgence, mais laquelle?

Préparer la deuxième vague de la COVID-19

La mairesse Plante annonce l’ouverture de trois nouveaux centres d’accueil pour les itinérants dont le nombre s’accroit depuis le déconfinement. Invitée à la télé, une dame travaillant dans un de ces centres permanents d’accueil dit essentiellement deux choses: il faut plus de place d’accueil pour les itinérants; la recrudescence d’itinérants (dont un nombre non négligeable de couples) est en bonne partie due à un manque criant de logements sociaux.

Montréal, Québec et Ottawa se trainent les pieds dans le domaine du logement. Quand le fameux «marché de l’immobilier» présente de plus en plus de loyers inaptes à loger une famille avec enfants, loyers trop souvent inaccessibles aux gens de condition modeste.

Oui, il y a urgence de loger convenablement les plus vulnérables de notre société. Il y a urgence également (même si moins clairement perçue dans le grand public) de fournir des logements abordables, sociaux ou pas.

C’est cette même dame impliquée dans le quotidien d’une maison d’hébergement qui a mis, elle aussi, le doigt sur cette relation de cause à effet entre le nombre croissant d’itinérants et le manque criant de logements permettant de respecter le «droit» de toutes et tous à un logement décent.

Normand Breault

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