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Kamala Harris brise le «plafond de verre»

Photo: Archives
Henri Marineau - Collaboration spéciale

Fille d’une immigrante venant de l’Inde et d’un père immigrant né en Jamaïque, Kamala Harris est désormais la première femme et première femme de couleur à occuper le poste de vice-présidente des États-Unis.

En brisant le plafond de verre, elle se retrouve ainsi en position de devenir la cheffe de la Maison blanche en cas d’empêchement du président ou de se préparer à le remplacer dans quatre ans à titre de première femme présidente des États-Unis, Joe Biden ayant déjà décidé de ne faire qu’un mandat du fait de son âge avancé.

L’Amérique, le pays des possibles, Kamala Harris en est la représentation. Un exemple pour des millions de femmes et de jeunes filles américaines. Élue sénatrice en 2016, Kamala Harris, 56 ans, a été en 2004 la première femme noire procureure de San Francisco, puis la première procureure générale de Californie en 2010.

En faisant entrer Kamala Harris dans l’histoire, Joe Biden fait des États-Unis un pays d’ouverture et d’égalité. Un signal clair est envoyé aux Américains, une femme a désormais brisé un plafond de verre, en accédant à la seconde plus importante position de l’administration américaine, première puissance économique mondiale. À 77 ans, Joe Biden est une figure de transition post Donald Trump, un pont entre générations, mais aussi entre cultures. Il sait que Kamala Harris, pourrait être propulsée au Bureau ovale.

Kamala Harris, une clé pour un avenir plus inclusif ? Son expérience en justice pénale pourrait aider la future administration Biden à s’attaquer aux problèmes d’égalité raciale et de maintien de l’ordre après les vastes manifestations qui ont secoué le pays cette année. Elle devrait être l’une des principales conseillères en matière de nominations judiciaires.

Kamala Harris a prononcé de nombreux discours pendant la campagne présidentielle américaine de 2020. Mais une allocution particulièrement marquante est restée dans les annales soit celle prononcée le 8 novembre 2020, à l’annonce du résultat de l’élection, juste avant le discours de Joe Biden.

En voici d’ailleurs un extrait qui dénote toute la détermination à la hauteur de l’ambition de la nouvelle vice-présidente à l’aube de son entrée en fonction :« Car c’est maintenant que le vrai travail commence. Le dur labeur. Le travail nécessaire. Le bon travail. Le travail essentiel pour sauver des vies et vaincre cette pandémie. Pour reconstruire notre économie afin qu’elle fonctionne pour les travailleurs. Pour éradiquer le racisme systémique dans notre système judiciaire et notre société. Pour combattre la crise climatique. Pour unir notre pays et guérir l’âme de notre nation. »

Henri Marineau, spectateur attentif de la scène politique américaine

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