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Au revoir… ou pas!

Women working together, office interior Photo: Getty Images/iStockphoto

Aujourd’hui, c’est la fin du blogue URelles au journal Métro. Fin de l’année, période des bilans, Facebook aime nous rappeler les moments heureux de l’année écoulée, alors voici un court résumé de ces 28 mois d’existence.

Par un beau jour de septembre 2016, je vais voir le rédacteur en chef de Métro et je lui propose l’idée d’un blogue sur les femmes en technologie. Il me dit oui tout de suite.

Ce blogue a été créé un peu pour vous, mais aussi beaucoup pour moi. À cette époque, j’avais besoin d’être inspirée. J’avais besoin de rencontrer des femmes fortes qui accomplissent des choses extraordinaires. Puis, ce besoin s’est transformé en quête de sens. Pourquoi il y a une si grande différence entre les hommes et les femmes dans le milieu des technologies? Est-ce vrai que les femmes ne s’y intéressent pas? Quels sont les doubles standards auxquels elles font face? Mais surtout, quelles sont les solutions possibles?

J’ai toujours tenté de faire en sorte que ce blogue soit à la fois inspirant et dénonciateur.

La rédaction quasi hebdomadaire de billet n’a pas toujours été facile. Il y a les fois où j’ai attendu des mois avant de trouver la bonne intervenante, en cannatech par exemple. Parfois, j’ai aussi reçu des messages sur Facebook qui m’indiquaient que «vous n’étiez pas vraiment d’accord», pour dire les choses gentiment.

Mais ça n’a jamais vraiment été difficile de trouver des sujets. Pourquoi? Parce que des femmes fantastiques, il y en a des tonnes! Il suffit de se donner la peine d’ouvrir les yeux et de s’y intéresser. À la création du blogue, un collègue m’avait dit que je n’aurais plus d’intervenantes sur qui écrire après trois mois…

Vous toutes et tous qui êtes venues me raconter vos réactions face à mes billets, vous étiez mon moteur. «Ah oui, c’est vrai que c’est de même et c’est pas juste!», m’avez-vous dit, ou même «j’ai trouvé le courage de m’assumer en tant que vraie développeuse». Et ce qui m’a émue à chaque fois, c’est lorsque vous m’avez dit: «merci de faire ça pour nous toutes». Je vous dis merci, un million de fois.

Je remercie Métro de m’avoir laissée traiter d’un sujet aussi niche que les femmes en technologie pendant aussi longtemps. L’aventure n’est pas finie, c’est juste un nouveau chapitre! Ma lutte pour plus de femmes en technologie ne s’arrête pas là.

À bientôt et en attendant, on garde contact!

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