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Vidéotron place (encore) ses pièces pour une expansion dans le reste du Canada

Photo: Maxime Johnson

Toronto, Vancouver, Calgary, Ottawa et Edmonton : voilà cinq zones où Vidéotron a obtenu aujourd’hui une portion de la bande de spectre de 2 500 MHz, dont le résultat des enchères a été dévoilé aujourd’hui par Industries Canada. Avec la décision du CRTC la semaine dernière concernant les services de gros dans l’industrie du sans fil, voilà qui ouvre la porte, encore une fois, à une expansion de l’opérateur québécois dans le reste du Canada.

Si on ajoute à ces cinq villes le spectre obtenu au Québec, la compagnie a mis la main aujourd’hui sur suffisamment de spectre pour rejoindre 21 283 063 Canadiens.

La bande 2500 MHz est une partie du spectre qui devrait permettre aux opérateurs d’offrir à la fois des connexions LTE dans les milieux ruraux, mais aussi en ville, où celui-ci pénètre mieux dans les grands immeubles.

Le spectre n’est pas le plus utilisé dans le monde, mais quelques opérateurs s’en servent tout de même un peu partout. Peu de téléphones sont compatibles présentement, mais le problème ne devrait pas en être un à long terme.

Deux éléments clés pour une expansion de Vidéotron
L’enchère d’hier est un élément important pour une expansion de Vidéotron dans le reste du Canada. L’entreprise, qui avait aussi acheté du spectre dans ces régions lors de l’enchère du spectre 700 MHz, pourrait ainsi lancer son propre réseau dans les endroits les plus populeux au Canada.

Vidéotron pourrait bâtir son réseau comme la compagnie l’a fait au Québec, ou encore passer par l’acquisition d’un plus petit réseau déjà existant (comme Mobilicity, par exemple) et poursuivre son expansion.

L’autre élément clé entourant l’expansion de Vidéotron dans le ROC est survenu la semaine dernière, alors que le CRTC a statué que Bell, Rogers et Telus devraient bientôt diminuer les frais d’itinérance de gros qu’ils chargent aux petits opérateurs pour utiliser leur réseau.

Si Vidéotron mettait de l’avant une expansion dans le Canada anglais, la compagnie pourrait donc avoir son propre réseau dans les grandes villes et leurs environs, et profiter de ces nouveaux tarifs de gros pour offrir son service au reste de la population également.

Si ces tarifs, qui seront déterminés à la fin de l’année, s’avèrent suffisamment bas, Vidéotron aurait entre les mains les moyens, et la volonté, pour rejoindre pratiquement tous les Canadiens et s’imposer comme quatrième joueur dans le marché de la téléphonie cellulaire.

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