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Il n’y a pas que des pâtes au Ristorante Da Vinci!

Photo: Damien Ligiardi Photographe

Le Ristorante Da Vinci, institution montréalaise s’il en est, se modernise. Après quatre mois de travaux – le restaurant a été rénové des cuisines aux salles de réunion –, cet italien haut de gamme du centre-ville a finalement recommencé à servir ses clients. Rencontre avec le chef et copropriétaire, Renato Ferrante.

Le nouveau décor fait notamment place à du marbre italien au bar.

Oubliez les copieuses assiettes de pâtes! Avec son nouveau menu, inauguré en même temps que le décor fraîchement rénové, le chef Renato Ferrante souhaitait proposer des plats «comme en Italie : une entrée, une petite assiette de pâtes format dégustation, un plat principal de viande ou de poisson, un dessert et un café».

«Je veux que les gens sachent que la cuisine italienne, c’est beaucoup plus que des pâtes ou des risottos! continue-t-il. On propose aussi beaucoup d’autre chose, comme des carpaccios, du lapin, du poulet, des huîtres, des poissons frais ou même de l’agneau du Québec.» Autant que possible, Renato Ferrante privilégie les produits locaux, en association avec des ingrédients importés directement d’Italie, comme les huiles d’olive, les fromages et les vins.

Les raviolis au homard, servis en portion de dégustation.

En somme, il y a donc beaucoup plus de choix de petites assiettes en format tapas, qu’on peut ensuite associer à un plat principal. «Après plus de 50 ans, c’était le temps de faire des changements», commente le chef, qui y travaille depuis une vingtaine d’années.

La seule chose qui n’a pas changé, c’est la fraîcheur, indique-t-il. «Nous travaillons toujours avec des ingrédients super frais.»

La clientèle était de toute façon prête à accueillir ces modifications, soutient-il. Merci à l’engouement autour de la gastronomie qui ne semble pas s’essouffler. «Les clients sont aujourd’hui des connaisseurs; ils sont critiques et savent ce que c’est manger dans un bon restaurant. Ils veulent aussi être servis par des pros et veulent que ce soit une expérience.»

Parlant d’expérience, c’est exactement ce que l’équipe du Da Vinci espère offrir. «Je veux que [venir manger chez nous] soit une expérience du début à la fin, soutient Renato Ferrante. Je suis très exigeant tant au point de vue de la cuisine que de l’accueil.»

Le chef insiste aussi sur l’importance du café. «En Italie, on est capable de départager les bons des mauvais restaurants simplement en goûtant le café!»

Bien sûr, le prix est à l’avenant. On parle d’entrées à partir de 14$ (les huîtres sont vendues 3$ l’unité), des pâtes à partir de 19 $ l’assiette dégustation, des viandes à partir de 28$ et des poissons à partir de 36$. La carte des desserts est aussi très élaborée, avec les classiques tiramisu, cannoli, tartufo, sorbet et panna cotta, notamment.

1180, rue Bishop

 

Tout le monde pense qu’il faut manger une grosse assiette de pâtes dans un restaurant italien, mais en Italie, ce n’est pas du tout comme ça. Je veux que les gens pensent à nous comme un authentique restaurant italien. – Renato Ferrante, chef exécutif et copropriétaire du Ristorante Da Vinci

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