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Bénévole du septième art

Photo: Josie Desmarais

Diplômée en cinéma et photographe, Kamielle Dalati-Vachon multiplie les expériences de bénévolat depuis plusieurs années auprès de différents festivals de cinéma de la métropole.

Une façon pour cette jeune femme de 23 ans de nourrir et de partager sa passion pour le septième art.

Qu’est-ce qui vous 
a menée au bénévolat?
Au cégep, j’ai découvert les festivals de cinéma. J’allais voir près de 15 films en une semaine. Tout mon budget y passait. Ensuite, vers le début de l’université, j’ai commencé à m’impliquer. Pour chaque quart de bénévolat, en plus d’avoir l’occasion de voir le film pour lequel on scanne les billets ce jour-là, on reçoit un billet de faveur pour en visionner un autre de notre choix. C’est donc une façon économique de voir beaucoup de films. Depuis, j’ai fait 
du bénévolat pour le Festival du nouveau cinéma, les 
Rencontres internationales 
du documentaire de Montréal, les Rendez-vous du cinéma québécois ainsi que pour Cinéma sous les étoiles.

Quel est votre 
objectif premier?
C’est de voir des films et d’inciter les gens à aller en voir. Souvent, je vais à des projections, puis j’en parle pendant toute la semaine. J’essaie de cultiver le dialogue autour de ça, parce que, pour moi, le cinéma, c’est vraiment synonyme de tout ce qui se passe. C’est une fenêtre sur 
le monde. Il y a tellement 
de choses belles et puissantes qui sont dites par le biais des films! Cela vient raisonner avec notre vie quotidienne 
et permet de développer 
une autre culture, de manière vraiment plus élargie. Les festivals sont également des lieux d’échanges où on fait plein 
de rencontres enrichissantes.

Ces expériences 
inspirent-elles votre 
vision du cinéma?
Comme je ne me suis pas encore exprimée par l’image filmique, on dirait que tout est en train de mijoter dans mon esprit. Que je le veuille ou non, je deviens vraiment perméable aux images que je reçois. Je prends aussi souvent des notes. Donc, c’est sûr que cela vient nourrir mon imaginaire.

Vous voyez-vous à la fois continuer la photo et faire carrière en cinéma?
C’est sûr que la photo va rester. C’est un médium que j’aime vraiment et qui m’est devenu naturel. Côté cinéma, je n’ai pas encore beaucoup de connaissances en cinéma expérimental, mais c’est le genre qui me parle. La réalisation m’intéresse également, mais pour l’instant, j’ai besoin de réaliser mes propres petits films avant de m’embarquer dans quelque chose de plus grand. C’est comme un défi que je devrais me lancer juste pour la place des femmes dans le milieu du cinéma. Cet été, à l’occasion d’un stage, j’ai fait de l’archivage pour les Réalisatrices Équitables, un OBNL qui se bat pour les droits des femmes dans le milieu du cinéma au Québec. Elles en font déjà tellement, mais beaucoup de travail reste encore à faire. La réalisation est vraiment un métier dit d’hommes, mais les femmes ont en réalité juste besoin de modèles. Donc, j’hésite, mais mon cœur me dit en réalité: «Tu peux faire de la réalisation, vas-y!»

En rafale

Un livre qui vous a particulièrement marquée? 
Le Prophète, de 
Gibran Khalil Gibran
Quel a été votre dernier voyage? Dans le Maine, avec ma famille, 
au mois d’août.
Montréal en trois mots? 
Art, échanges et paradoxal.

Une fois par mois, Métro propose, en collaboration avec le Conseil 
jeunesse de Montréal, des portraits de jeunes inspirants.

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