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Des choix de carrière qu’on regrette

Confused looking man Photo: Getty Images/Image Source

Les parcours professionnels
sans remises
en cause ni regrets sont assez rares.

Quand, 10 ou 20 ans plus tard, motivation au travail, sentiment d’équilibre et épanouissement ne sont plus là, pas de doute : notre métier ne nous satisfait plus.
Une récente étude du Environics Institute for Survey Research établit que plus de 50 % des travailleurs canadiens de la génération Y ne seraient plus satisfaits de leur choix initial de formation et de leur domaine d’activité.

En quoi consistent ces regrets majeurs et comment remédier à l’insatisfaction professionnelle?

Fin 2012, l’entrepreneur Daniel Gulati s’est entretenu avec quelques dizaines de travailleurs âgés de 28 à 58 ans. Il a détaillé leurs plus profonds regrets professionnels dans le Harvard Business Review.

Cinq déceptions récurrentes sont clairement ressorties de cette enquête, tous groupes d’âge, revenus et secteurs d’activité confondus.

1. La première grosse désillusion provient du fait d’avoir choisi un domaine pour la rémunération potentielle et non par passion. Le fait d’avoir privilégié la sécurité de l’emploi et l’aspect financier, sans rapport avec nos vrais désirs, signifie souvent que la question du sens personnel de son travail se posera avec davantage de force.

2. Vient ensuite l’amertume de ne pas avoir eu le courage de quitter plus tôt un emploi insatisfaisant, par habitude ou par peur de l’inconnu.

3. Le troisième plus gros regret consiste à ne pas avoir osé créer sa propre entreprise, un projet pourtant considéré par les personnes interrogées comme un moyen de se réaliser pleinement.

4. Ne pas avoir davantage mis à profit ses années d’études arrive en quatrième position parmi les frustrations les plus fréquentes.

5. Enfin, nombreux sont les travailleurs qui regrettent de ne pas avoir saisi la ou les véritables occasions qui se sont présentées au cours de leur carrière, alors que leur intuition les y poussait.

Il n’est jamais 
trop tard pour agir
Que ce soit seul ou avec l’aide d’un professionnel en développement de carrière, il est nécessaire de clarifier nos valeurs personnelles et professionnelles en fonction de nos nouveaux intérêts et de nos désirs actuels.

S’autoriser à explorer une insatisfaction grandissante, c’est se donner l’occasion de redéfinir les éléments aujourd’hui essentiels à la redynamisation de son plaisir au travail, par exemple l’exercice de nos talents et de nos compétences ou nos besoins en matière d’environnement et de défis professionnels.
Sans tout bousculer, rappelons qu’on peut donner un nouvel élan à un métier qu’on apprécie toujours simplement en changeant de lieu, de cadre et de conditions d’exercice, en se joignant par exemple à une nouvelle équipe ou en acceptant d’autres responsabilités.

On peut également choisir d’exercer le même métier, mais dans une autre entreprise, voire dans un tout autre secteur.

La volonté de redonner du sens à sa carrière peut enfin passer par un changement de voie plus marqué, par exemple en envisageant un retour aux études.

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