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Devenir technologue en radio-oncologie pour «accompagner le patient»

Photo: Collaboration spéciale

Entrevue. Caroline Vallée est passionnée par son travail. À sa sortie des bancs d’école, elle a exercé le métier de radio-oncologue au CHUM durant quelques années, avant de devenir chargée de cours au collège Ahuntsic. Caroline Vallée nous parle de son parcours.

Pourquoi avoir choisi cette profession?
Pour moi, c’est surtout le contact avec les gens qui fait la beauté du métier. Contrairement à d’autres emplois dans le milieu de la santé, le technologue en radio-oncologie accompagne le patient tout au long du son processus, parfois du lundi au vendredi. Comme nous voyons toujours les mêmes patients, des liens se créent.

À quoi ressemble une semaine de travail?
Nous travaillons de jour, environ 35 heures par semaine. Les horaires sont donc très équilibrés. Le technologue traite une trentaine de patients par jour, et s’occupe autant du fonctionnement des machines que de la prise de rendez-vous ou du suivi avec les autres professionnels. En effet, selon le type de cancer traité, nous travaillons en étroite collaboration avec des orthophonistes, des nutritionnistes, des infirmiers, des radiologues, etc.

Quelles sont les qualités requises?
Il faut tout d’abord avoir un côté humain et empathique, puisque nous travaillons avec des patients atteints d’une maladie grave. Il faut bien sûr pouvoir garder une distance professionnelle, et la formation au collège Ahuntsic prévoit d’ailleurs un cours de psychologie pour faire face à ces difficultés. De plus, il faut avoir un esprit méthodique et de la rigueur au travail. Finalement, il faut être à l’aise avec le travail en équipe, puisque le technologue en radio-oncologie est appelé à travailler au sein d’une équipe multidisciplinaire.

Quels sont les bons aspects et les défis du métier?
La satisfaction d’aider autrui est un grand motivateur dans cette profession, puisque nous avons un lien direct et à long terme avec le patient. Pour ce qui est des défis, il est certain que le travail en centre hospitalier peut être stressant à cause du rythme rapide. De plus, des difficultés techniques comme des machines qui se brisent peuvent également être une source de stress.

CV

  • Nom : Caroline Vallée
  • Âge : 29 ans
  • Titre : technologue en radio-oncologie
  • Formation : DEC technique au collège Ahuntsic, de 2004 à 2007

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