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Former des spécialistes des petits pots

Healthcare creme production in laboratory. Creme products in lab. Healthcare industry. Photo: Getty Images/iStockphoto

Avec des entreprises comme Marcelle, Jouviance, Lise Watier ou encore Druide, le secteur des cosmétiques se porte bien au Québec, et particulièrement dans la région de Montréal.

C’est toutefois au Saguenay qu’il faut aller pour se spécialiser dans ce domaine. Pour répondre aux besoins de cette industrie de plus en plus dynamique, l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) a mis en place il y a cinq ans un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en cosmétologie, le premier programme du genre au Canada.

«Nous pouvons compter sur des partenaires issus des quatre coins du monde qui viennent donner des conférences et rencontrer nos étudiants», se réjouit Lionel Ripoll, professeur de cosmétologie.

Ce diplôme d’études spécialisées offre aux étudiants titulaires d’un baccalauréat en chimie, ou dans un domaine connexe, des compétences pratiques et adaptées à ce secteur d’activité très spécifique.

«La formulation cosmétique est une somme de chimie et de biologie, explique Lionel Ripoll. Mais nous touchons à de nombreux domaines.»

Pendant un an, les élèves étudieront l’interaction des ingrédients entre eux et leurs réactions avec la peau, en plus d’acquérir des notions liées à la recherche et au développement de nouveaux produits, au contrôle de la qualité, à la réglementation et au marketing, des connaissances qu’ils mettront ensuite en application.

«Nous leur demandons de développer une gamme de produits cosmétiques, explique Lionel Ripoll. Le but de l’exercice est de comprendre tout le processus de production.»

Afin d’obtenir leur diplôme, ces futurs professionnels devront également se prévaloir d’un stage de quatre à six mois.

«Les étudiants se placent facilement dans la vie active, continue le professeur de cosmétologie. C’est aussi pour cette raison que le DESS est contingenté et que nous n’acceptons que 16 étudiants chaque année.»

Déjà titulaire d’une maîtrise en ressources renouvelables de l’UQAC, Philippe Plourde a choisi de compléter sa formation avec un DESS en cosmétologie pour acquérir des compétences pratiques. «Le domaine m’a tout de suite fasciné, raconte l’étudiant. La cosmétologie, c’est un peu comme la cuisine: on mélange des ingrédients.»

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