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Des bacheliers spécialisés en intelligence artificielle

Man creating statistics in modern office. He working on digital devices while sitting at table and turning back to camera Photo: Getty Images/iStockphoto

Avec ses 75 000 spécialistes et ses 9000 étudiants en intelligence artificielle (IA), selon des données de Montréal International, la métropole est un véritable bassin de main-d’œuvre hautement qualifiée dont viennent profiter les start-up et les grandes compagnies comme Facebook et Microsoft.

«Il n’y avait pas de formation particulière pour les bacheliers, et on voulait que nos ingénieurs puissent déjà avoir le profil pour travailler», indique Michel Gagnon, qui donne le cours Ontologies et Web sémantique à Polytechnique.

Depuis septembre 2018, les étudiants de dernière année au baccalauréat en génie informatique et en génie logiciel peuvent se diriger vers une concentration plus ciblée en Intelligence artificielle et science des données.

«En transformant des données de nature textuelle en données pouvant être traitées par des machines, on accédera plus facilement à de l’information qui nous permettra de faire des découvertes.» –Michel Gagnon, professeur à Polytechnique Montréal

«Il faut avoir une bonne base en statistique, car les cours sont assez corsés!» prévient M. Gagnon, qui a coordonné l’élaboration de la nouvelle concentration.

Les bacheliers pourront ensuite poursuivre en effectuant une maîtrise en IA et en apprentissage profond ou intégrer directement le marché du travail.

«Il y a une importante demande de compétences pour faire des bases de connaissances, se réjouit M. Gagnon. Les étudiants de quatrième année sont tellement sollicités qu’ils ont déjà une compagnie qui les attend.»

Des cours pratiques et à la carte!
Avant d’obtenir leur diplôme, les futurs ingénieurs devront mettre en application leurs connaissances en intelligence artificielle en préparant un projet final, en collaboration avec des entreprises.

Une compagnie d’assurance pourrait, par exemple, leur demander d’élaborer le prototype d’un système intelligent de reconnaissance qui, en prenant des photos de maisons, serait capable d’évaluer le niveau d’assurance requis.

«Nous avons aussi voulu donner une couleur aux deux baccalauréats», continue M. Gagnon.

L’étudiant en génie informatique peut donc aller piger dans les cours en génie logiciel, et inversement.

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