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La microdistillerie, nouveau marché en vogue

One male worker checking the brew from a machine. Photo: Getty Images
Gabrielle Morin-Lefebvre - Métro

Les microbrasseries ont la cote, mais qu’en est-il des alcools fins? Le Cégep de Saint-Félicien compte bien être le premier à former de futurs entrepreneurs dans ce nouveau marché prometteur.

Donnée à Roberval l’automne prochain, l’AEC  Développement de produits de terroirs formera une main-d’œuvre qualifiée en alcools fins (gins, eaux-de-vie, vins de liqueur) et eaux naturelles.

«On a voulu aller plus loin que juste élaborer des recettes, explique Bernard Naud, conseiller pédagogique de l’établissement. On voulait former une relève qui soit capable de développer de l’expansion.» Les étudiants apprendront ainsi les différents procédés de macération et de transformation des alcools, mais exploreront aussi différents produits du terroir, tels que la camerise, le bleuet et les épices de la forêt boréale.

Bernard Naud explique que, contrairement aux formations en microbrasserie, l’AEC de 1185 heures se centrera sur la distillation. «On veut aller avec la distillation, insiste-t-il. Donc, transformer les petits fruits, permettre à des gens de développer des projets avec des produits locaux et transformer les produits qu’on peut trouver dans différentes régions.»

Les étudiants suivront l’essentiel de leurs cours pratiques dans les locaux de la microbrasserie Beemer, prête à se lancer dans la distillerie. Son propriétaire, Philippe Harvey, issu de la région, enseignera également dans le cadre de cette formation.

«Comme Philippe est un ancien professeur qui a enseigné au secondaire à la polyvalente de Roberval, collaborer avec le service aux entreprises et aux collectivités du Cégep de Saint-Félicien était tout naturel afin de former la relève dans le secteur des microdistilleries», précise M. Naud.

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