Soutenez

Les techniciens en microbiologie sous la loupe

Les détenteurs de l’AEC peuvent s’attendre à trouver facilement un emploi, puisque le domaine connaît une pénurie. Archives Métro Photo: Getty Images/iStockphoto

Le bassin de bacheliers en microbiologie s’amenuise, laissant plusieurs postes vacants. Depuis six ans, le Cégep de Saint-Laurent remédie à la situation en formant des centaines de techniciens en microbiologie pour prendre la relève sur le plancher.

De plus en plus, l’industrie fait appel à des candidats ayant une formation collégiale afin de répondre à la demande. C’est le cas de de ceux détenant un AEC en microbiologie appliquée , créée dans le but de répondre à la pénurie de travailleurs touchant le secteur de la microbiologie.

« C’est moi et d’autres professeurs qui avons [lancé] ce programme-là parce que, dans le milieu, il n’y a pas de formations pour les techniciens en microbiologie », explique Denis Lachance, responsable du département de biologie.

Désirant des postes plus importants ou souhaitant éviter des des tâches routinières, les bacheliers en microbiologie délaissent les entreprises au bout de quelques années.

« Dans chaque entreprise, il y a des microbiologistes pour faire la partie documentaire, mais ça prend du monde sur le plancher pour faire des analyses. Et souvent, ça va être nos techniciens qui vont faire ça », indique M. Lachance.

L’attestation de 855 heures a formé 8 cohortes d’étudiants depuis sa création. Les diplômés peuvent travailler dans le domaine de l’alimentation, le secteur environnemental et l’industrie pharmaceutique. Selon Denis Lachance, l’AEC se démarque par sa polyvalence.

De 100 à 150 techniciens en microbiologie appliquée ont été formés au Cégep de Saint-Laurent ces 6 dernières années.

« On travaille avec les virus et les champignons, on leur montre à faire différents prélèvement qu’ils auraient à faire s’ils étaient sur le marché du travail. On leur montre à travailler selon des codes de qualité reconnus internationalement», ajoute-t-il.

Une porte ouverte sur le marché du travail
Avec un stage de quatre semaines en entreprise ainsi qu’un cours de recherche d’emploi, le département de microbiologie veut maximiser le taux d’embauche des étudiants. Denis Lachance explique que la formation est très appréciée des entreprises du milieu.

« On pourrait dire que plus de 80 % de nos étudiants se placent après leur stage. Presque la moitié vont se placer dans leur lieu de stage.»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.