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Les dangers de l’absence d’information

Photo: Métro

Les jeunes dépendent souvent des conseils de leurs parents ou de leurs amis pour choisir une formation. Devrait-on s’en préoccuper?

Selon un sondage réalisé au Royaume-Uni, les jeunes ne reçoivent pas suffisamment d’information sur le marché du travail et celle qui leur est offerte est souvent incomplète. Le sondage démontre aussi que ces jeunes ne se sentent pas en mesure de choisir judicieusement une carrière et aimeraient être mieux informés sur les emplois disponibles, particulièrement de la part des acteurs de l’industrie.

En l’absence d’une information fiable, les jeunes cherchent alors conseil auprès de leurs parents ou de leurs amis lorsque vient le temps de choisir une formation, une stratégie qui est tout à fait raisonnable dans les circonstances. Mais est-ce une bonne stratégie? La plupart des professionnels vous diront que non, avec, malheureusement, de bonnes raisons.

En effet, les parents ou les amis ne sont pas des experts non plus, et il leur est possible de donner des conseils inadéquats. Un exemple souvent cité est celui des parents qui découragent leurs jeunes de s’inscrire à une formation professionnelle, les incitant plutôt à continuer leurs études jusqu’à l’université. En pratique, pour bien des jeunes, cela veut dire ignorer des options de formation prometteuse et qui leur étaient convenables, en faveur d’une formation de niveau supérieur de laquelle plusieurs décrocheront. Certains s’inscriront de toute façon en formation professionnelle ou technique après leur passage à l’université.

Quant aux conseils provenant d’amis, ils se limitent souvent aux options de formation populaires. Un sondage récemment mené par Academos permet de dresser la liste des carrières les plus attirantes pour les jeunes. Il s’agit souvent de carrières très bien connues, montrant que les jeunes négligent un grand nombre d’options de formations. De façon positive, plusieurs de ces carrières bien connues présentent de bonnes perspectives et ont besoin de relève, particulièrement les infirmières et les pharmaciens et, à un degré moindre, les travailleurs sociaux et les éducateurs spécialisés.

Mais beaucoup d’autres carrières prometteuses passent sous le radar des parents, des jeunes et de leurs amis. Pensons aux formations en génie, en informatique, en actuariat, en géomatique, en comptabilité qui, toujours selon le sondage Academos, sont soit ignorées au quasi-ignorées des jeunes. Sans parler d’un nombre impressionnant de formations collégiales prometteuses, telles que les DEC en technologie minérale, en technologie des procédés et de la qualité des aliments ou les DEC en radiologie.

Avant de choisir une formation, il est nécessaire de dresser une liste aussi large que possible des options qui s’offrent à soi. Évidemment, si on ne connaît que les formations et les carrières les plus populaires, la liste sera courte, et il sera possible de passer à côté d’une formation tout à fait pertinente qui pourrait permettre une entrée réussie sur le marché du travail.

Il faut donc mieux faire connaître l’ensemble des formations prometteuses auprès des jeunes et de leurs parents.

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