Soutenez

En avant artisans de la télévision!

Photo: Métro

Le diplôme d’études collégiales Techniques de production et de postproduction télévisuelles s’adresse aux passionnés de télévision et de cinéma.

Cette formation axée sur la pratique permet aux étudiants de plonger dans l’univers des plateaux de tournage. Prise de son, prise de vue, montage, planification de projets… les étudiants découvrent tout ce qui se cache derrière la caméra afin d’accéder à des professions comme réalisateur, caméraman ou technicien en effets spéciaux.

À la quatrième session de ce programme de trois ans à temps plein, les étudiants doivent choisir une option: production ou postproduction. L’option production permet de toucher à tous les postes essentiels à la production d’une vidéo: captation d’images, courts métrages, émissions de télévision et publicités. L’option postproduction permet quant à elle de se spécialiser en montage et effets spéciaux, en plus d’apprendre les bases de la production. Le programme se termine par un stage de cinq semaines. «Nous travaillons toujours en fonction des forces et des faiblesses des étudiants pour leur trouver un stage qui leur convient. Ils sont d’ailleurs souvent engagés à la fin de celui-ci», affirme France Tremblay, coordonnatrice au service des communications du Cégep de Jonquière. En 2013, le taux de placement était de 90% pour les deux spécialisations confondues.

Ce programme de 120 places est contingenté. Entre 300 et 400 demandes sont reçues chaque année. De ce nombre, 110 candidats sont acceptés sur la base de leur dossier scolaire et 10 autres sont admis après avoir remis d’un portfolio et passé une entrevue individuelle avec des professeurs du Cégep et des gens de l’industrie.

Faits saillants

  • Au Québec, le Cégep de Jonquière est le seul établissement public à offrir cette formation.
  • Au privé, l’Institut Grasset offre ce DEC de façon intensive aux adultes possédant déjà un DEC (ou l’équivalent).
  • En 2013, le salaire initial moyen des diplômés était de 15,94$ / heure.

Entrevue. Télé 2.0

Technique production télé katherine domingueCV

  • Nom : Katherine Domingue
  • Titre : Coordonnatrice contenu et production numérique pour ARTTV
  • Formation : Techniques de production et de postproduction télévisuelles (option production), Cégep de Jonquière, 2006 à 2009
  • Employeur au moment de l’entrevue : Radio-Canada
  • Dans la profession depuis : 2009

Pourquoi avez-vous choisi cette profession?
J’ai grandi dans un monde de télé: ma mère et beaucoup de gens de ma famille travaillent dans ce domaine. C’est quelque chose qui m’a toujours intéressée et que j’ai voulu approfondir.

Quelles sont les principales tâches d’une coordonnatrice contenu et production numérique?
C’est assez vaste! En gros, le but de mon travail est de fusionner le web et la télévision. Je m’assure que la compression des vidéos est faite et qu’elle est de la meilleure qualité possible, je supervise la production de projets spéciaux, j’aide à la création et je parle avec les différents intervenants pour m’assurer que le produit final corresponde aux attentes.

Quelles qualités faut-il posséder pour exercer ce métier?
Une grande facilité d’adaptation et un bon sens de l’organisation.

Quels aspects du travail préférez-vous?
Je suis toujours en relation avec plein de monde. Je côtoie plusieurs personnes, qui travaillent dans différents domaines à Radio-Canada, ce qui me permet d’apprendre de chacun.

Quelles sont les difficultés liées à votre travail?
Je peux passer beaucoup de temps à «éteindre des feux», à gérer des imprévus qui s’ajoutent à ma liste de tâches quotidiennes.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut devenir coordonnateur contenu et production numérique?
Ne pas avoir peur de commencer au bas de l’échelle. Au début, j’ai fait une tonne de cahiers de production. Ce n’était pas la tâche la plus agréable, mais je pense que cette expérience fait en sorte que je suis meilleure dans mon travail aujourd’hui.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.