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Qui sont ces travailleurs autonomes?

Modern creative man working on workspace. Photo: Métro

À quoi ressemble le profil type du travailleur autonome? Une étude américaine en a récemment dressé un portrait complet, et on remarque les mêmes tendances de ce côté-ci de la frontière.

L’étude indépendante commandée par le syndicat des travailleurs autonomes (Freelancers Union) et Upwork tire des conclusions intéressantes sur nos voisins américains qui choisissent cette façon de gagner leur vie.

On y apprend entre autres que près de 35 % des travailleurs des États-Unis sont à leur compte, et que 60 % d’entre eux le sont par choix et pas simplement parce que leur milieu de travail impose ce modèle. Plus encore, la moitié des travailleurs autonomes interrogés affirment qu’ils ne cesseraient pas de travailler à leur compte, peu importe le montant d’argent qui leur serait offert pour retourner travailler à temps plein en entreprise!

Évidemment, la plupart de ces travailleurs se disent comblés par la flexibilité qu’offre ce mode de vie, tant sur le plan de l’horaire que sur celui du choix du lieu de travail. Et un fait particulièrement intéressant qui ressort de cette étude est que 60 % des travailleurs autonomes américains gagnent plus d’argent maintenant que quand ils occupaient un emploi plus traditionnel. Dur de penser après coup qu’il s’agissait d’une mauvaise décision!

«[Le travail autonome est] une option qui est de plus en plus considérée, surtout pour les parents, qui y voient une bonne façon de concilier travail et famille sans contrarier leur employeur.» -Claude Chagnon, conseillère en ressources humaines

Bon pour le travailleur… et l’employeur!
Au Québec, Claude Chagnon, conseillère en ressources humaines, confirme qu’il y a plus de travailleurs autonomes qu’avant. «Il est certain que c’est une option qui est de plus en plus considérée, surtout pour les parents qui y voient une bonne façon de concilier travail et famille sans contrarier leur employeur. De plus, grâce aux réseaux sociaux, il est plus facile pour ceux qui se lancent en affaires de profiter d’une bonne visibilité à faible coût.»

Du côté des employeurs, le recours aux travailleurs autonomes est aussi profitable. Claude Chagnon croit ainsi que certaines entreprises ont tout avantage à diversifier leurs ressources, notamment pour les économies qu’elles pourront faire en n’ayant pas à cotiser à l’assurance-emploi, au RQAP et à tout ce qui doit être considéré lorsqu’un employé est officiellement engagé par une compagnie.

De plus, la plupart du temps, elle observe que ceux qui osent se lancer dans ce mode de vie sont souvent des gens ayant plusieurs années d’expérience et un bon réseau. Évidemment, les travailleurs autonomes devraient s’assurer d’avoir un coussin financier pour pouvoir passer à travers les imprévus et les creux survenant parfois entre deux contrats.

Finalement, les travailleurs autonomes doivent être capables de mettre leurs capacités en avant et d’inspirer confiance. En d’autres mots, ils doivent être capables de se vendre. Les gens très introvertis ont donc des défis supplémentaires à relever!

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