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Cinq trucs pour prévenir les maladies cognitives

Photo: Métro

Comme il n’existe pas de remède contre l’Alzheimer ou d’autres maladies cognitives, voici quelques trucs pour diminuer les risques d’en souffrir.

Bien s’alimenter
En plus de prévenir les maladies cardiovasculaires et le cancer, une saine alimentation permet de ralentir le déclin de la mémoire. Les oméga-3 et la vitamine D, entre autres, seraient particulièrement bénéfiques pour les fonctions cognitives.

«L’alimentation est d’autant plus importante que le cerveau est très gourmand en énergie. Cela dit, même si le cerveau a besoin de glucose pour bien fonctionner, il faut éviter autant que possible les sucres raffinés», prévient Stephen Cunnane, titulaire de la chaire de recherche sur le métabolisme cérébral et la cognition au cours du vieillissement de l’Université de Sherbrooke.

Stimuler 
son cerveau
Il n’y a pas que l’activité physique qui soit bénéfique, l’activité cérébrale l’est tout autant. Lire, faire des mots croisés, apprendre à jouer d’un instrument de musique, rédiger ses mémoires ou jouer à des jeux de société ne sont que quelques façons de faire travailler ses neurones.

«Encore une fois, l’important, c’est d’avoir du plaisir. Si on s’amuse, on aura plus tendance à répéter l’expérience de façon régulière», estime Stephen Cunnane.

Bouger
Que vous soyez un amateur d’activités plus douces, comme le yoga ou la marche, ou de disciplines plus exigeantes comme la course, cela n’a pas d’importance. «Ce qui compte, c’est de trouver une activité qui nous plaise», insiste le professeur Cunnane.

Les sports de contact sont toutefois moins recommandés, en raison du risque élevé de choc à la tête. Certaines études démontrent en effet que les commotions cérébrales peuvent entraîner le développement de maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer.

Entretenir un réseau social
«Le fait d’avoir des interactions sociales sur une base régulière est un excellent moyen de stimuler le cerveau. Voilà pourquoi les personnes seules présentent un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer», explique le professeur Cunnane.

L’isolement peut également conduire à la dépression. Or, il a été démontré que les gens qui ont connu un épisode de dépression sont plus à risque de souffrir d’Alzheimer plus tard au cours de leur vie.

S’éduquer
Selon certaines études, les personnes qui ont un niveau d’instruction moins élevé sont plus à risque de développer une maladie cognitive. «Cela s’explique par le fait qu’une bonne éducation donne accès à des emplois mieux rémunérés. Or, lorsqu’on mène une vie plus aisée, on adopte généralement un mode de vie plus sain», détaille le chercheur.

Bien qu’il soit impossible de revenir dans le temps afin de modifier l’âge auquel on a quitté les bancs de l’école, il n’est jamais trop tard pour y retourner!

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