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Le burn-out est-il si grave?

Une gestionnaire d’à peine 30 ans vit un épuisement professionnel qui l’amène au bord du suicide. Elle écrit un livre, Quand le travail tue, pour mettre les gens en garde.

Même si le burn-out, traduit par l’auteure du livre mot à mot par « se consumer », est de plus en plus répandu, ses symptômes et conséquences sont souvent ignorés volontairement par celui ou celle qui vit cet épisode d’épuisement physique et émotionnel.

Selon le psychiatre Patrick Légeron, rapporte Le Figaro, le burn-out n’est pas répertorié comme une maladie mentale, mais il peut atteindre ceux qui semblent les plus solides. Le PDG d’une multinationale, un médecin réputé, un employé dévoué… et la seule solution est l’arrêt de travail, qu’ils le veuillent ou non.

« C’est une pathologie sévère avec une prise en charge thérapeutique lourde », explique le Dr Légeron.

Le risque de suicide qui accompagne le burn-out constitue le premier élément que le médecin vérifiera. Il faudra également traiter l’anxiété et peut-être même la dépression qui l’accompagne. Il se peut aussi qu’on vous prescrive un changement de profession!

Soyez donc attentif aux symptômes, puisqu’ils ne se présentent pas du jour au lendemain. La fatigue sera la première à vous assaillir, sans que vous puissiez pour autant dormir, parce que vous serez rongé par l’angoisse.

Crédit photo : Tab62/BigStockphoto.com

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