Soutenez

Le paiement mobile séduit mais ne convainc pas encore

À l’heure actuelle, seul 5% des transactions mondiales sont effectuées sur un appareil mobile, rapporte une étude de l’Institut GfK. Pour s’imposer, ce moyen de paiement va devoir faire des efforts en matière de sécurité et d’accessibilité.

Son potentiel est pourtant important. Selon GfK, près des trois quarts des consommateurs dans le monde possèdent un smartphone connecté à Internet, et nombre d’entre eux sont séduits par l’idée de régler leurs achats avec leur appareil mobile.

« Actuellement, 28% des shoppers effectuent des paiements mobiles à raison de deux ou trois fois par mois. Bien que cela représente seulement une fraction des transactions globales, ce pourcentage montre qu’il existe une marge de progression importante », explique Nathalie Bolle, directrice de l’expertise Market Opportunities et Innovation chez GfK.

Les disparités mondiales
Si l’on compare les taux d’utilisation de ce mode de paiement par zones géographiques, on constate que les pays d’Asie-Pacifique sont les plus en avance sur la question: 46% des acheteurs l’utilisent. La Chine et la Corée du Sud se démarquent avec respectivement 83% et 62% d’utilisateurs. En revanche, le Japon n’en compte que 10%.

L’Amérique latine (39%) et les États-Unis (33%) devancent l’Europe de l’Ouest où seuls 24% des clients payent leurs achats depuis leur téléphone portable.

Une question de confiance
Pour convaincre une plus grande part de la population, le m-commerce va devoir résoudre un problème de confiance. En effet, seul un quart des sondés pensent que les transactions mobiles sont entièrement sécurisées, et plus de la moitié (57%) craignent pour la sécurité de leurs données personnelles. Les jeunes, plus nombreux à utiliser le smartphone, sont même les plus méfiants à ce sujet.

Autre problème rencontré, une technologie pas assez avancée ni généralisée. Malgré l’essor du paiement sans contact, c’est l’opinion de 45% des consommateurs qui pensent que la technologie est encore perfectible. Les utilisateurs jugent également que peu de commerçants sont d’ores et déjà équipés en conséquence, ce qui les freine dans leur utilisation du paiement mobile. Ce sentiment est particulièrement marqué chez les « early adopters » (62%), les adeptes de la première heure, leaders sur ce comportement d’achat.

Pour établir ces résultats, l’Institur GfK a mené une enquête dans 17 pays auprès de 17 000 consommateurs.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.