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Test de l’iPad Pro

Photo: Maxime Johnson

Apple a fait sa marque au cours des années avec un petit portfolio de produits, conçus pour plaire au plus grand nombre de gens possibles. Une stratégie dont la compagnie s’est quelque peu distancée récemment, en tentant de s’adapter à des goûts et des besoins plus variés. C’est tout particulièrement vrai avec l’iPad Pro, un appareil de niche, qui pourrait notamment plus séduire les professionnels et les créatifs que monsieur et madame Tout le monde.

Design: un iPad format (vraiment) géant
design

Il faut vraiment voir l’iPad Pro en personne pour saisir à quel point la nouvelle tablette d’Apple est grosse. L’iPad Pro n’est pas qu’un peu plus gros que l’iPad Air 2 ou que les autres tablettes sur le marché. Il est radicalement plus gros, d’une façon pratiquement comique.

Heureusement, son poids et son épaisseur n’ont pas vraiment augmenté d’une façon proportionnelle. L’iPad Pro, malgré ses dimensions exagérées, est d’ailleurs d’un poids similaire à celui du premier iPad.

Pour le reste, l’iPad Pro ressemble à ses prédécesseurs, avec un design pratiquement identique. Quelques différences peuvent toutefois être notées, tout particulièrement la présence de quatre haut-parleurs plutôt que deux.

Il est bon de noter que le design similaire aux autres iPad n’est peut-être pas toujours pour le mieux par contre. J’ai ainsi l’impression que l’iPad Pro sera surtout utilisé en mode paysage, et non portrait (c’est d’ailleurs de cette façon qu’il sonne mieux et qu’il se tient plus confortablement). Personnellement, je me demande donc si la caméra frontale n’aurait pas été plus pratique sur le côté de l’écran que sur le haut.

C’est un détail mineur, mais avec un iPad plus grand, dont l’usage diffère des iPad plus petits, c’est le genre de choses auxquelles Apple devra peut-être s’attarder pour les prochaines générations.

Caractéristiques
TouchID

L’iPad Pro est doté d’un grand écran de 12,9 pouces d’une bonne résolution de 2732 par 2048 pixels (264 points par pouce). Il s’agit d’un écran d’une bonne qualité, doté du même revêtement antireflet que ses prédécesseurs.

Celui-ci est aussi équipé d’un lecteur d’empreintes digitales TouchID rapide, qui permet de déverrouiller l’appareil simplement en cliquant sur son bouton d’accueil avec son doigt.

Notons que contrairement à l’iPhone 6S, l’iPad Pro n’est toutefois pas doté de la technologie 3D Touch, qui permet d’appuyer avec de la pression sur l’écran pour effectuer une fonction supplémentaire, comme voir l’aperçu d’un lien plutôt que le suivre complètement. C’est dommage, car tous les propriétaires de l’iPhone 6S et l’iPhone 6S Plus vous le diront, il s’agit d’une technologie à laquelle on s’habitue rapidement.

À l’intérieur, l’iPad Pro est l’appareil mobile le plus puisant produit par Apple à ce jour, grâce à son processeur A9X et ses 4 Go de mémoire vive, soit le double de l’iPad Air 2, qui était déjà le double du premier iPad Air. C’est beaucoup.

Pour le reste, notons que l’iPad Pro est offert en deux capacités seulement, soit 32 et 128 Go, et que la version LTE est uniquement offerte avec 128 Go. Celui-ci est aussi équipé des mêmes caméras de 8 mégapixels à l’arrière et de 1,2 mégapixel à l’avant que l’iPad Air 2. Vous pourrez prendre de bons clichés, mais considérant la taille de la tablette, l’appareil photo numérique arrière ne devrait pas servir très souvent.

Les quatre haut-parleurs mentionnés plus haut permettent finalement de leur côté d’offrir un son plus fort, mais aussi de l’adapter en fonction de la position de l’iPad, afin que le son soit toujours stéréo. En mode paysage, les fréquences plus élevées sont aussi concentrées vers le haut de l’appareil, un peu comme avec un haut-parleur régulier.

Le résultat est saisissant. Difficile à dire s’il s’agit de la position, de la quantité de haut-parleurs ou de l’iPad plus grand qui créé une meilleure caisse de résonance, mais jamais une tablette n’a sonné aussi fort et aussi riche, tout particulièrement dans les basses fréquences. La musique, les films et les jeux ne nécessitent plus d’écouteurs, même pour ceux qui ont l’oreille un peu plus difficile.

Performances et autonomie
Geekbench

À quel point l’iPad Pro est-il puissant? Les résultats varient selon les tests de performance, mais la tablette d’Apple déclasse bien des ordinateurs portatifs sur le marché, incluant le nouveau MacBook.

En mode simple cœur, avec un pointage de 3227 au test de performance Geekbench 3, il dépasse même certains ordinateurs MacBook Pro. À 5469 en mode multicoeur, il dépasse toujours les autres appareils mobiles sur le marché, mais sa domination est alors un peu moins impressionnante.

Par rapport au cœur graphique, la tablette obtient un imposant 4965 images au test Manhattan GFXBench 3.0 (80.1 images par seconde), largement supérieur notamment à la Surface Pro 4, qui obtient 3033 images (48.9 images par seconde).

En puissance graphique brute, l’iPad Pro devrait d’ailleurs dépasser la quasi-totalité des ordinateurs portatifs dotés uniquement d’un cœur graphique intégré au système sur puce (c’est-à-dire la majorité des ordinateurs portatifs vendus sur le marché).

Que fait-on avec une telle puissance?

Pas grand-chose, en fait. Du moins, pas pour la plupart des gens. En installant les logiciels et les jeux les plus lourds de l’App Store, on réalise rapidement que ceux-ci sont conçus pour être fluides avec des appareils bien moins puissants de toute façon.

Bref, pour vraiment profiter de la puissance de l’iPad Pro, il faudrait pratiquement avoir accès non pas aux applications qui sont offertes maintenant, mais plutôt à celles qui seront lancées dans deux ou même trois ans.

Adobe iPad

Il y a toutefois des exceptions. Adobe Photoshop Fix et Mix permettent par exemple de traiter des images beaucoup plus grosses sur la grande tablette d’Apple que sur les anciens modèles. En essayant d’appliquer la même correction à une grosse image sur l’iPad Air 2 et sur l’iPad Pro, Adobe Fix nous informe sur l’iPad Air 2 que la zone sélectionnée est trop grosse, alors que l’iPad Pro effectue la besogne sans aucun problème.

Il est possible de monter plusieurs vidéos 4K avec iMovie sur l’iPad Pro, et on peut assumer que d’autres applications capables de traiter de gros documents, comme AutoCad 360, pourront aussi bénéficier de la puissance de la puce A9X et des 4 Go de mémoire vive de la tablette.

Une chose est certaine, dans tous les cas, l’iPad Pro est fluide à souhait, et même en mode multitâche, où deux applications s’affichent côte à côte, on ne sent jamais de ralentissement.

Côté autonomie, Apple a balancé son appareil pour qu’il offre encore une fois une autonomie de 10 heures environ, la norme pour les appareils de la compagnie. L’iPad Pro ne fait pas exception à la règle, mais il est bon de mentionner que la tablette est toutefois un peu plus longue à recharger que les autres iPad.

On aime que l’iPad Pro utilise le même chargeur que ses prédécesseurs, mais une technologie de recharge plus rapide aurait été appréciée.

Un Apple Pencil précis
crayon 1

Une nouveauté importante de l’iPad Pro est son stylet Apple Pencil.

Nombreux soulèveront sûrement le fait que Steve Jobs avait abondamment critiqué les stylets, mais le cofondateur d’Apple n’avait alors probablement pas en tête une tablette de 12,9 pouces, dont les graphistes et artistes seraient une bonne partie du public cible.

Que fait-il donc, ce stylet? Celui-ci permet d’écrire ou de dessiner pratiquement sans latence, avec précision irréprochable (plus précis que les pixels de l’écran en fait, selon Apple). Il capte aussi le degré de pression utilisé et il permet de pencher son crayon pour changer l’épaisseur du trait, comme dans la réalité.

Le résultat est franchement convaincant. L’Apple Pencil est aussi agréable à tenir entre les mains, plus que le stylet de la Surface Pro 4 de Microsoft, notamment.

L’Apple Pencil n’est toutefois pas parfait pour autant. L’autre bout du crayon ne peut par exemple pas être utilisé comme une efface, une fonctionnalité toute simple, mais tellement pratique, et le port Lightnight au bout du stylet est protégé d’un capuchon qui semble facile à perdre.

Le positionnement du port est d’ailleurs assez étrange, puisque pour le charger, il faut l’insérer au bout de l’iPad, qui est déjà énorme. Bout à bout, les deux appareils mesurent pas moins de 47 centimètres de long. C’est gros, et ça empêche de le charger dans un sac, par exemple. Un port sur le côté du crayon aurait permis de faire la chose avec beaucoup plus d’élégance.

L’autre problème du stylet est qu’il ne s’intègre aucunement au design de l’iPad. Certains risquent donc de le chercher et de le perdre constamment, exactement comme l’avait jadis prédit Steve Jobs.

Malgré ses lacunes, le stylet devrait certainement plaire à certains, que ce soit faire une prise de note plus naturelle, ou encore pour intégrer l’iPad à ses procédés, notamment dans les domaines artistiques. La grandeur de l’écran et la précision de l’Apple Pencil en font d’ailleurs une combinaison tout indiquée pour le dessin et les schémas.

Smart Keyboard : efficace, mais en anglais
clavier

Après avoir laissé le champ libre aux fabricants d’accessoires, Apple lance avec l’iPad Pro son premier étui avec clavier intégré, le Smart Keyboard.

Celui-ci rappelle beaucoup les étuis intelligents d’Apple, en un peu plus épais. Je ne suis pas exactement convaincu de l’allure du clavier lorsqu’il est refermé (c’est une litote : je suis en fait plutôt convaincu qu’elle ne me plait pas du tout, à cause de son inégalité plutôt étrange), mais une fois ouvert, celui-ci est très correct, et fait apparaitre un clavier QWERTY d’une taille raisonnable.

Contrairement à d’autres étuis du genre, celui-ci ne transforme pas non plus notre tablette en gros ordinateur portatif deux fois plus épais que l’iPad, et il s’enlève facilement lorsqu’on n’en a pas besoin.

Le Smart Keyboard écrit bien. Apple vante le fait qu’il utilise la même technologie que dans le clavier du MacBook, mais j’ai carrément l’impression que celle-ci est encore mieux implémentée ici.

On n’est pas à la hauteur du clavier pour iMac, ou du clavier du MacBook Air, mais pour un accessoire du genre, il n’y a pas grand-chose à redire. Les touches sont profondes et espacées, et l’expérience est plutôt convaincante. Il est bon de noter que le fait que le clavier utilise un port physique pour être relié à l’iPad, et non une connexion Bluetooth, rend aussi l’expérience plus agréable.

clavier cote

Il y a toutefois quelque chose à redire par rapport à la langue. Outre son horrible nom anglophone même en français, celui-ci est offert dans la langue de Shakespeare seulement. Ceux qui veulent un clavier francophone devront donc se tourner vers un fabricant tiers, comme Logitech.

Il est toutefois bon de noter qu’il est possible d’utiliser le Smart Keyboard en français. Les accents et les caractères spéciaux ne sont alors pas indiqués au bon endroit sur le clavier, mais il est possible de taper toutes les lettres habituelles. Ce n’est pas idéal, mais on s’y habitue quand même facilement, surtout lorsqu’on maitrise son doigté.

Autre problème, le clavier ne permet qu’une seule position. Celle-ci est bien adaptée pour une table, mais dans la vie de tous les jours, un mécanisme qui aurait permis d’ouvrir sa tablette à l’angle voulu aurait été plus pratique.

iOS 9 conçu pour l’iPad Pro
ios 9

On le savait déjà, mais l’iPad Pro met particulièrement en valeur les nouveautés d’iOS 9.

C’est notamment le cas des nouveaux modes multitâches du système d’exploitation d’Apple, tout particulièrement Split View, qui permet d’afficher et d’utiliser deux applications en même temps sur l’écran.

Détail intéressant, l’écran de l’iPad Pro est en fait la même que celles de deux écrans d’iPad Air 2 côte à côte. En mode Split View, les applications s’affichent donc exactement comme elles le seraient en mode plein écran sur un iPad régulier, mais à la verticale. Bref, on a suffisamment d’espace pour bien travailler.

Les mécanismes pour placer ses applications à gauche ou à droite fonctionnent aussi correctement, même si on préfère encore les fenêtres d’OS X et de Windows.

Notons finalement que le clavier logiciel d’iOS 9 s’adapte aussi particulièrement bien à l’iPad Pro. Il est grand, comme un clavier normal, et il suffit de glisser deux doigts sur le clavier pour faire glisser un curseur dans l’écran afin de sélectionner un mot précis, par exemple. Dommage qu’on ne puisse faire la même chose sur le Smart Keybaord, car on s’y habitue très rapidement.

Quelques applications qui se démarquent
Complete Anatomy

J’ai eu l’occasion de tester quelques applications optimisées pour l’IPad Pro avant son lancement. Quelques-unes se démarquent du lot, tout particulièrement, bien sûr, celles qui profitent du stylet.

C’est notamment le cas de l’application Paper, qui offre un nouveau mode permettant de créer facilement des schémas, ce qui pourrait permettre, selon ses créateurs de FiftyThree, de plus facilement noter ses idées et créer des diagrammes d’une façon naturelle dans une réunion, par exemple.

Dessiner sur Adobe Photoshop Sketch est aussi un véritable plaisir avec l’iPad Pro, surtout qu’Adobe a maintenant une suite de logiciels assez développée sur la tablette. On transfère un document automatiquement de son ordinateur à sa tablette, directement au bon endroit dans son application, et on peut ainsi passer de la souris au crayon en quelques secondes seulement. Les illustrateurs et certains graphistes devraient d’ailleurs être parmi ceux qui pourront le plus tirer profit de l’iPad Pro.

Les applications qui profitent du grand écran de 12,9 pouces se démarquent aussi sur la tablette, comme la suite Microsoft Office et les applications d’Adobe pour la mise en page et le traitement d’images.

J’ai aussi été grandement été impressionné par Complete Anatomy by 3D4Medical, un outil qui permet d’afficher tous les systèmes du corps humain en 3D sur le grand écran de sa tablette. On peut alors pointer n’importe quels tissus, glandes ou muscles, les montrer sous tous leurs angles, dessiner avec le crayon sur l’image, etc.

Un concept simple, mais hautement efficace, qui met vraiment la tablette en valeur. Si les médecins pouvaient utiliser un outil du genre pour bien expliquer une opération à effectuer, ou pour indiquer la source d’un problème quelconque, je suis d’ailleurs convaincu que leurs patients ressortiraient de leurs bureaux mieux informés.

Complete Anatomy sera lancé en même temps que l’iPad Pro. Seul le corps masculin sera offert au lancement, et le corps féminin sera ajouté environ deux semaines plus tard.

L’iPad Pro comme tablette
iPad comme tablette

Comment se débrouille l’iPad Pro lorsqu’on s’en sert strictement comme un iPad régulier? Est-ce que la grande tablette pourrait même représenter un meilleur achat que l’iPad Air 2?

Chacun devra évaluer l’iPad Pro en fonction de ses besoins, mais j’ai l’impression que pour la plupart des gens, la réponse sera probablement non.

L’iPad Pro a bien sûr plusieurs avantages par rapport à l’iPad Air 2, pour regarder un film par exemple, écouter de la musique ou encore pour lire une bande dessinée. La grande tablette se démarque aussi dans certains jeux, comme les jeux de table, mais laisse toutefois un peu plus à désirer dans les jeux d’action, où les contrôles à l’écran ne sont pas toujours optimisés pour aussi grande taille.

On préfère regarder ses photos sur l’iPad Pro, mais un livre se lit mieux sur l’iPad Air 2 (et même sur l’iPad mini). Certains préfèreront l’iPad Pro pour son stylet, mais d’autres n’auront absolument rien à faire avec le crayon.

Pour tous ses avantages, le format n’est pas non plus le plus pratique pour les déplacements, ni lorsqu’on tient l’appareil dans les airs.

Bref, il y a des avantages et des inconvénients, mais j’ai l’impression que pour la plupart des gens, l’iPad Air 2 devrait représenter un meilleur investissement, surtout qu’il est vendu pour pratiquement la moitié du prix.

L’iPad Pro comme ordinateur
ipad comme ordinateur

Apple ne prétend pas vraiment sur son site que l’iPad Pro peut remplacer un ordinateur portatif. Le PDG de la compagnie Tim Cook oui, par contre. Bien honnêtement, si certaines personnes pourront effectivement s’en servir comme un ordinateur, du moins avec le clavier Smart Keyboard, ce n’est certainement pas le cas pour tout le monde.

L’iPad Pro est d’une bonne taille pour accomplir du travail, son autonomie est bonne et son clavier est d’une qualité suffisante pour s’en servir tous les jours.

À moins d’avoir des besoins très précis auxquels l’iPad Pro répond entièrement, ou tout simplement des besoins limités qui font qu’une tablette et un téléphone plutôt qu’un ordinateur vous conviennent, quelques petits problèmes peuvent toutefois toujours survenir. Parfois ce sont des applications qui manquent à l’appel, comme le correcteur Antidote 9, et parfois ce sont des limites d’iOS directement.

Travailler avec deux applications côte à côte en mode Split View fonctionne ainsi plutôt bien, pour avoir par exemple Word ouvert d’un côté et ses courriels de l’autre, mais vous ne pouvez pas utiliser la caméra dans Skype ou Webex tout en prenant des notes dans une autre application, par exemple. Une limitation imposée par les anciens appareils iOS qui sera certainement levée avec le temps, mais qui illustre quand même le genre de pépins qui peuvent survenir lorsqu’on souhaite utiliser l’iPad Pro comme un ordinateur.

Bref, il est possible d’utiliser l’iPad Pro comme un ordinateur dans la vie de tous les jours, mais ce n’est pas nécessairement une bonne idée. Du moins, pas comme ordinateur principal pour ceux qui ont des besoins plus avancés.

Apple a toutefois fait des pas de géants pendant la dernière année pour ceux qui veulent utiliser un iPad d’une façon plus productive, et cette évaluation de l’iPad Pro comme ordinateur portatif ne tiendra sûrement pas la route très longtemps.

À qui ça s’adresse?
clavier ouvert

L’iPad Pro est un appareil unique dans le portfolio d’Apple, qui offre des avantages certains, tant par rapport aux tablettes existantes qu’aux ordinateurs portatifs, mais aussi des limitations qui n’en font pas forcément un appareil de choix pour tout le monde.

La tablette a toutefois sa niche, qui devrait augmenter au fil des générations.

Pour l’instant, cette niche comprend notamment des créatifs, qui voudront remplacer leur tableau blanc pour prendre des notes et s’aider pendant leurs remue-méninges, des artistes, qui pourront bénéficier du stylet actif de l’iPad Pro et du grand écran de la tablette, et d’autres professionnels, comme des ingénieurs ou des architectes.

À moins de faire un véritable acte de foi en adoptant l’iPad Pro comme appareil de productivité unique, je crois toutefois que la tablette est, pour l’instant, quelque chose qui ne peut être acheté seul. L’artiste aura besoin de son ordinateur avec sa version complète de Photoshop pour peaufiner ses créations, et l’ingénieur aura besoin d’installer AutoCad sur un véritable ordinateur s’il veut accomplir son boulot.

Pour les professionnels qui en ont les moyens, l’iPad Pro – et ses accessoires – pourrait toutefois être un formidable outil de travail.

À cet égard, le nouvel iPad d’Apple mérite d’ailleurs parfaitement son étiquette « Pro ».

L’iPad Pro est offert en commande anticipée dès aujourd’hui, à 1049$ pour la version de 32 Go, 1249$ pour la version de 128 Go et 1429$ pour la version LTE avec 128 Go. L’Apple Pencil est pour sa part vendu 129$ et le clavier Smart Keyboard se détaille 229$.

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