Soutenez

«S’accepter comme on est»: le mantra de Sonia Vachon, nouvelle égérie de Penningtons

Sonia Vachon représente désormais la chaîne Penningtons au Québec. Une expérience «extraordinaire», a confié la principale intéressée. Nous avons discuté de mode, d’image corporelle et d’estime de soi.

Pourquoi avoir accepté le rôle de porte-parole?
Avec le physique que j’ai, on ne se cachera pas que ça fait des années que je magasine dans cette boutique. Il faut dire que nous, les tailles fortes, nous n’avons pas l’embarras du choix. Dans un centre commercial, sur les 350 boutiques, il y en a peut-être trois où on peut s’habiller. Ce que j’aime de Pennington, c’est qu’on trouve des vêtements pour tous les genres de femme, de la jeune fille de 16-18 ans à des femmes comme ma mère.
Ce partenariat m’emballe vraiment aussi parce qu’un vent nouveau souffle sur la compagnie. Ce n’est pas parce qu’on est plus en chair qu’on n’a pas envie d’être jolie, féminine et à la mode!

Quel est votre lien avec la mode?
J’adore magasiner. Même que j’ai des tendances un peu compulsives, mais je me suis corrigée. Cela dit, je trouve qu’il est important qu’on bâtisse notre propre style à partir de ce qui nous est offert. Il faut prendre du recul par rapport aux tendances et se demander si ça nous irait bien.

Depuis plusieurs années, on parle beaucoup d’image corporelle au Québec, et plusieurs initiatives ont été mise de l’avant pour changer les choses, voire pour améliorer l’estime de soi (politique de non-retouche de Jacob, Journée sans maquillage, etc.) Quelle est votre opinion sur la question?
C’est une question difficile. La vérité, c’est qu’on aura beau faire tous ces changements, il ne reste pas moins que le discours stagne dans les médias. D’un côté, on nous dit qu’il faut s’accepter comme on est, mais de l’autre, on nous vend des régimes amaigrissants et on continue de véhiculer des standards de beauté qui prônent la minceur. Je n’ai pas de problème si on me dit qu’il faut perdre quelques kilos pour ma santé, mais souvent, le message qui est véhiculé c’est qu’on ne devrait pas être gros juste parce que ce n’est pas beau.
Il faut donc commencer par s’accepter comme on est. Apprendre à apprécier ce qu’on est et ce qu’on a. Et rester forte devant les standards de beauté qui sont véhiculés. C’est très difficile parce que nous sommes bombardés par ces messages tous les jours, à tous les coins de rue.

Quels sont vos trucs pour habiller votre silhouette?
Je n’ai pas vraiment de trucs. Je pense qu’il faut se faire confiance. Peut-être qu’un styliste trouverait que ce que je porte ne me va pas, mais l’important, c’est de s’aimer et d’assumer ce qu’on voit dans le miroir. Je me fous des commentaires des stylistes tant que je me sens bien.

Quel est votre style au quotidien?
Je ne pense pas avoir un style en particulier. Le plus important, c’est d’être confortable. Et même quand on a des enfants, il ne faut pas s’oublier : un simple accessoire, comme un peu de rouge à lèvres ou des boucles d’oreilles qui brillent, peut faire toute la différence.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.