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Téo taxi: 4 innovations technologiques à venir

OLYMPUS DIGITAL CAMERA Photo: Maxime Johnson

Le nouveau service de taxi électrique d’Alexandre Taillefer offre déjà plusieurs innovations technologiques par rapport au taxi traditionnel, comme des bornes Wi-Fi gratuites, une flotte de véhicules 100 % électriques et une application mobile efficace. Et plusieurs autres nouveautés technologiques attendent les utilisateurs de Téo Taxi au cours des prochains mois et des prochaines années. En voici quatre.

Une répartition améliorée
Terminé (ou presque) le temps des radios avec répartiteurs incompréhensibles pour les non-initiés : la plupart des taxis montréalais sont équipés de systèmes GPS permettant de mieux choisir quel véhicule envoyer après un appel. Téo Taxi veut toutefois encore améliorer le concept.

«Notre but n’est pas d’envoyer le taxi libre qui se trouve le plus près de l’utilisateur, mais celui qui pourrait arriver le plus rapidement», nuance Patrick Gagné, partenaire et chef de produit chez Taxelco, la compagnie derrière Téo Taxi. Si un taxi occupé doit déposer son passager à un coin de rue de l’utilisateur, il se pourrait en effet que ce soit lui qui arrive en premier.

L’application mobile, qui demande à l’utilisateur d’entrer sa destination, est ce qui permettra à Téo Taxi d’effectuer des calculs de ce genre. «Nous souhaitons mettre cette optimisation en place prochainement, avec un chercheur du Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d’entreprise, la logistique et le transport», précise le chef de produit.

Une tablette pour le passager
Une nouveauté plus visible pour le passager sera l’ajout, cet été, d’une grande tablette de 9,5 po à l’arrière de l’automobile. Cette tablette, conçue par le designer Patrick Messier, devrait offrir des informations sur le trajet et le chauffeur, mais aussi du divertissement et de l’information. «Nous n’allons rien imposer au passager», prévient toutefois Patrick Gagné, pour qui cet ajout, en plus du Wi-Fi gratuit déjà disponible, devrait permettre de mieux passer les 17 minutes que prennent en moyenne les trajets de Téo Taxi à Montréal.

Notons qu’une seconde génération de la tablette devrait faire son apparition d’ici 12 à 18 mois. Cette dernière intégrera à la fois du contenu et un terminal de paiement, pour permettre à ceux qui prendront le taxi sans application mobile de payer avec une carte de crédit (des terminaux séparés seront d’ailleurs implantés prochainement dans les taxis, en attendant l’arrivée de la seconde tablette).

Notons que le chef de produit n’exclut pas de remplacer les tablettes Samsung qui seront utilisées dans la première génération par des tablettes fabriquées localement pour cette seconde étape.

Des courses partagées (entre inconnus)
À l’instar d’Uber qui offre un service du genre dans certaines villes, Téo Taxi a aussi l’intention de développer un algorithme pour permettre, d’ici au moins 12 mois  à des inconnus de partager un taxi. «C’est dans notre feuille de route. Ça va dans l’esprit démocratique de Téo, car ça permet d’offrir le service à une tranche de la population qui ne prend généralement pas le taxi», confirme le partenaire de Taxelco.

À la sortie d’un bar sur Saint-Laurent, un premier usager habitant Ahuntsic pourrait ainsi aller en chercher un second dans un autre établissement, puis le porter à son domicile avant de lui-même se faire reconduire à la maison. Le processus est long, mais aussi moins cher qu’un taxi en solitaire.

Le concept n’a rien de nouveau, mais l’application mobile qui permet de connaître la position et la destination des utilisateurs devrait le rendre beaucoup plus efficace que ce que l’on retrouve dans les taxis adaptés, par exemple.

Un dôme géolocalisé
La tablette arrière ne sera pas le seul écran des taxis Téo. Le dôme sur les véhicules sera en effet prochainement un dôme numérique, où un écran ACL affichera des publicités géolocalisées, qui changeront en fonction du positionnement de l’automobile. «C’est unique au monde», affirme Patrick Gagné, visiblement fier de son coup.

Avec 60 taxis pour l’instant, les revenus tirés du dôme seront plutôt minces, mais considérant que l’entreprise espère passer à 1 000 véhicules d’ici la fin 2017, et à 2 000 d’ici la fin 2019, ceux-ci pourraient rapidement s’avérer substantiels.

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