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Julien refuse de dévoiler toutes ses cartes

Michel Lamarche, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

BROSSARD, Qc — Plus souvent qu’autrement généreux dans ses réponses aux journalistes depuis son retour à Montréal, Claude Julien s’est montré un peu plus cachottier en prévision des deux matchs du week-end contre les Sénateurs d’Ottawa.

Non seulement ne s’est-il pas mouillé plus loin que samedi soir dans le choix de ses gardiens, il a entretenu un certain mystère au sujet de la composition de sa formation et plus particulièrement au sujet de Nathan Beaulieu.

Pour la première fois de la saison, mardi, face aux Blackhawks de Chicago, Beaulieu a été laissé de côté

Interrogé à ce sujet, le jeune défenseur n’a pas caché ses états d’âme.

«J’étais mécontent. Ce n’est pas plaisant de regarder un match. Ce que l’entraîneur-chef m’a dit, c’est la même chose qu’il a dite aux médias. C’est une question de nombre (de défenseurs) et il veut garder tout le monde prêt. Tout ce que j’ai à faire, c’est de travailler et d’être prêt lorsque l’on m’enverra sur la glace.»

Informé de la réaction de Beaulieu, Julien n’a pas été étonné.

«Qu’il soit fâché, c’est bien. Ça démontre qu’il veut jouer. S’il avait été satisfait, ça m’aurait déçu. Je ne m’attendais pas à autre chose. Mais il reste que nous avons sept défenseurs et que nous faisons la rotation, il n’y a rien de plus à dire. Tout ce qu’on lui demande de faire, c’est de revenir et de bien jouer.»

Si Beaulieu retrouve sa place, Alexei Emelin pourrait écoper. Le défenseur russe a connu une rencontre très difficile contre les Blackhawks, de mauvaises décisions de sa part ayant directement mené à trois des quatre buts des rivaux.

Incidemment, Emelin était de retour à l’entraînement vendredi, tout comme Alexander Radulov. Les deux joueurs avaient raté celle de jeudi après avoir été affaiblis par un virus.

À l’entraînement, Radulov a patiné aux côtés du capitaine Max Pacioretty et du centre Alex Galchenyuk. Et une fois dans le vestiaire, il a nié les rumeurs selon lesquelles il exigerait un contrat d’une durée de huit saisons.

«Ce n’est même pas proche, a répondu Radulov. Je ne veux pas en parler parce que je n’ai aucun contrôle là-dessus.»

Mystère à Ottawa aussi

S’il y a un brin de mystère à Montréal, c’est aussi le cas à Ottawa au sujet de l’utilisation des gardiens de but.

Le statut de Craig Anderson, blessé, est nébuleux, et tout porte à croire que Mike Condon disputera au moins l’un des deux matchs contre son ancienne formation.

C’est une situation qui n’étonnerait pas Max Pacioretty.

«J’imagine qu’il aura l’occasion de jouer au moins l’un des matchs. Il sera motivé et il tentera d’être à son meilleur contre nous. Il faut s’y attendre, mais nous devons nous soucier de notre propre match. Il a beaucoup de choses à prouver, mais nous aussi.»

Le capitaine du Canadien voue d’ailleurs beaucoup de respect pour son compatriote.

«C’est un travailleur acharné et c’est la raison pour laquelle il a atteint ce niveau. Il a toujours dû surmonter des obstacles. Il a commencé au bas de l’échelle et a gravi tous les échelons jusqu’à la Ligue nationale. Je suis heureux pour lui parce qu’il est une bonne personne et qu’il travaille fort. Mais je ne lui souhaite quand même pas trop de succès.»

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